Algérie

Quid des logements inoccupés '



En juillet 2011, un rapport préliminaire de l'ONU sur le logement en Algérie faisait état de 14% du parc immobilier inoccupé, cela alors que le déficit en logement sur le plan national est lui estimé à  environ 1 million d'unités. Des chiffres qui auraient pu àªtre révélateurs quand on sait, de l'avis des professionnels du secteur, que le premier problème du logement en Algérie est surtout celui d'une offre insuffisante. Toutefois, le fait que ces statistiques ne soient pas plus détaillées relativise la donne. A l'époque de la publication de ces chiffres, le ministre de l'Intérieur d'alors, Nourredine Zerhouni, avait précisé que les «logements inoccupés peuvent àªtre expliqués par la mobilité des Algériens» et qu'«il s'agit peut-être de familles en déplacement» lors du recensement.    «Nous savons qu'il y a plus d'un million de logements qui sont inhabités, mais nous ne savons pas s'ils sont des logements de coopératives, d'OPGI ou autre», nous dit Abdelhakim Aouidet, vice-président de la Fédération nationale des agences immobilières (FNAI). «Si ce sont des logements sociaux, on peut penser qu'il y a eu mauvaise distribution, mais si ce sont des logements appartenant à  des particuliers, ils sont libres». La question des logements inoccupés est sujette à  controverse depuis quelque temps déjà. Le 18 février 2011, le site d'information en ligne Tout sur l'Algérie rapportait une déclaration du ministre délégué au Développement local, Abdelkader Khelil, faite à  partir de Annaba et selon laquelle «950.000 logements neufs totalement achevés et réceptionnés sont toujours inoccupés depuis des années dans différentes wilayas du pays». En réponse, le ministre de l'Habitat avait, quant a lui, indiqué que le parc public est constitué de «800.000 logements qui ne sont pas vides à  l'exception des programmes notifiés, mais pas encore affectés». Le même ministre avait donné en décembre 2007, le chiffre de 700.000 logements inoccupés, alors que le directeur général adjoint chargé du crédit à  la Caisse nationale d'épargne et de prévoyance (CNEP), Rachid Atmani, parlait à  la même époque de 400.000 logements fermés à  Alger                 
 


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