Qui veut verser son venin sur l'Algérie '

La 16ème édition du Salon international du livre d'Alger (SILA 2011) qui a débutée le 21 septembre jusqu'au 1er octobre 2011 au complexe olympique Mohamed Boudiaf à Alger, n'est pas passé sans cancan du fait que plusieurs centaines de titres ont été interdits à la vente. Par mi ces interdictions, des livres qui introduisent le vice et la dépravation afin d'insuffler plus de libertinage dans la société et réduire immensément le caractère fougueux de l'intellectualisme. Parmi ces interdictions, des titres à tendance politique qui nuisent à la cause sahraouie. D'autres ouvrages parlent de Djihad, de sexualité, et de pornographie. Plus de 400 ouvrages ont été interdits d'introduction à la 16° édition du salon international du livre. Les maisons d'éditions sont de divers pays arabe et étrangers, notamment du Liban, du Maroc, et de l'Egypte. Il n'a y'a aucun doute que l'introduction de ce genre de culture à travers la pensée machiavélique reste fermement très mal intentionnée afin de véhiculer la pensée irrationnelle dans des pays conservateurs, où le champ médiatique et culturel obéit toujours à des lois de rigueur sinon comment expliquer l'introduction de ce genre de culture abjecte et indécente à travers des revues, et même des CD.ROOM qui ont traversé les frontières de plusieurs pays sans que la moindre censure intervienne avant leur atterrissage dans le pays hôte. Dans le même contexte, cette 16 °édition du salon international du livre n'avait pas pleinement répondu à tous les appétits intellectuels des lecteurs qui n'avaient pas trouvé l'embarras du choix. Selon quelques témoignages, beaucoup de filières étaient absente d'où un sentiment de frustration a été ressenti par des bibliophiles qui sont repartis les mains vides. Par ailleurs, d'autres visiteurs ont été bien choyés en trouvant tout ce qu'ils cherchaient et à des prix bien concurrentiels.