Cherif Mellal, le président de la JS Kabylie, ne croit toujours pas à une amélioration du football national. Sa dernière sortie a surpris plus d'un.La force des mots exprimée sous une tonalité qui avait fait tant de bruit jusqu'à déstabiliser le bureau de la Ligue nationale de football, qui fonctionnait jusque-là sans secrétaire général, mais aussi avec des textes vieux qui ne collent pas à la réalité du terrain. Une telle situation à fait bondir un jeune homme, qui voulait crier à la face du monde sportif, que son club, à l'image de tant d'autres, est grippé. L'on se rappelle que des membres du bureau avaient menacé de démissionner refusant de subir le dictat d'un président élu à la tête de la LFP. Les propos violents de Mellal ne pouvaient passer sous silence.
Pour sortir sa tête de l'ombre et avertir les autres présidents des clubs, il décide d'armer la commission de discipline pour frapper fort le n°1 du club kabyle en lui infligeant une sanction lourde. Une sanction tombée comme un couperet, quelques heures après la défaite de la JSK face au CS Constantine. Une manière, nous dira un membre de la JSK, de faire taire ce club. La suspension d'une année, assortie d'un sursis de six mois contre Mellal, est aussi qualifiée par les internautes d'une dérive qui vise à stopper l'avancée de ce club. Ou encore «de représailles mesquines contre le président Mellal qui a osé dénoncer des magouilles fomentées contre son club, et ce, au détriment de l'éthique sportive».
Vendredi dernier, il a été empêché, d'entrer au stade (gradins) de Bordj Bou Arreridj, sous prétexte qu'il est suspendu. Or, l'énoncé de la sanction ne précise pas la nature de celle-ci, et encore moins ce que Mellal ne doit pas faire. La Commission de discipline, réunie le lundi 19 novembre 2018, a infligé 1 an de suspension, dont six mois avec sursis et 200 000 DA d'amende au président de la JS Kabylie. Motif : «Violation de l'obligation de réserve, outrage et atteinte à la dignité et à l'honneur d'un membre de la ligue... Cette décision a été prise suite aux déclarations et interviews accordées à plusieurs médias par le dirigeant de la JSK au sujet du décalage de 24 heures de la rencontre de championnat entre l'USM Alger et la JS Kabylie», avait indiqué la LFP.
Cette fois encore, la provocation était au rendez-vous à Bordj, lors de la rencontre où les Kabyles enregistrent leur troisième défaite (1 - 0). Iboud a vitre réagi, après que les joueurs aient refusé de faire leur entrée sur le terrain, et ce, en signe de protestation après le refus signifié à Mellal de prendre place au niveau de la tribune officielle. «Pourquoi lui interdire l'accès aux gradins d'autant plus que la sanction n'est pas définitive puisque la JSK a interjeté un appel auprès de la Commission de recours de la FAF ' S'agit-il d'un acharnement contre la JSK '»Des solutions tardent à arriver, mettant ainsi notre football dans une zone rouge. Lors de son point de presse, Mellal déversera sa colère face aux micros des médias nationaux, «j'ai constaté des choses bizarres au stade.
Nous avons été mal accueillis. C'est inadmissible. A Tizi-Ouzou, on n'a jamais ce genre de pratique. Au contraire, les visiteurs sont toujours accueillis comme il se doit. Jusqu'à quand ' On m'a interdit l'accès au stade du 20-Août-1955 de Bordj, c'est anti-réglementaire. Je n'ai pas reçu la notification de ma suspension. C'est une dictature. J'appelle les autorités à intervenir. Je vais déposer un dossier au niveau de la Fifa pour faire valoir mes droits. Si la situation reste la même, nous allons nous retirer du championnat. Medouar est l'ennemi de la JSK, il est illégal à la LFP. Nous sommes ciblés par cette mafia de monsieur (?) ? il n'est même pas un monsieur -. On ne va pas se taire. La JSK est plus grande que lui», a-t-il ajouté.
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Posté Le : 26/11/2018
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : H Hichem
Source : www.lnr-dz.com