Qui va garder notre mémoire?

Qui va garder notre mémoire ?
Nous vivons dans une époque où l’homme vaut ce qu’il fait ou ce qu’il a fait, en d’autres termes l’homme vaut ce que vaut son histoire. Or, l’histoire, de nos jours, ne se trouve que dans les têtes des vieux et des vieilles qui sont prêts à partit vers l’Autre Monde à n’importe quel moment accompagnés de leurs têtes et tout ce qu’il y a dedans bien sûr. La question qui se pose maintenant est : qu’est ce qu’il faut faire pour protéger notre histoire de la disparition totale voire l’extinction ? A Mendès, les Elus ne se sont jamais souciés de cette question, et l’inexistence d’une bibliothèque qui traite de l’histoire de la ville en est la preuve. Est-ce que c’est par désintérêt ou par non connaissance en la matière ? Eux seuls peuvent donner une réponse pertinente.

Pour les habitants de la ville c’est simple, si jamais quelqu’un voudrait savoir quelque chose sur la ville, il n’à qu’aller voir Si El_Hadj…..ou Khalti…. qui lui diront tout sur Mendès mais qui sont aussi au terme de leur voyage dans la vie. Ces vieux se comptaient et se compte sur les doigts de la main, les uns sont en vie à l’exemple de ………………, d’autres sont déjà partis à l’instar de El_Hadja Elàbdia, ou encore El_Hadja Daoudia.

La bibliothèque communale qui se trouve au cœur de la ville n’est pas dotée de livres qui témoignent du passé de la ville ou bien de ses emblèmes tels les marabouts : Sidi Rached, Sidi Abdelkader, Sidi Yahia et tant d’autres. En plus, elle est gérée par des gens non expérimentés en la matière ce qui pose des difficultés d’accéder à son contenu.

Si l’on veut discuter un peu de cette ville, on peut dire qu’elle est enracinée dans l’histoire de la Wilaya de Relizane en particulier et l’histoire du pays en général. Une région agricole, verte, jolie, mais un peu déserte par rapport aux autres villes de son âge. Son équipe de football, à titre d’exemple a été crée en 1958 mais elle n’arrive toujours pas à quitter les derniers emplacements.

F. SAMIR