Algérie

Qui succédera au « Comandante » ' Présidentielles vénézuéliennes



Qui succédera au « Comandante » ' Présidentielles vénézuéliennes
9 millions d'électeurs inscrits se rendront dans les 13.000 bureaux de vote répartis dans les 23 provinces pour choisir sous la vigilance de 125.000 policiers et militaires, un successeur au « Comandante » Hugo Chávez dont le spectre flotte, un mois après sa mort, sur le pays. Nicolas Maduro, 50 ans, son dauphin désigné, part largement favori. Selon les derniers sondages, il devance de dix points Henrique Capriles, 40 ans, le bouillonnant chef de l'opposition. Maduro et Capriles se sont engagés à respecter le choix des citoyens. Mais si les résultats sont serrés, il n'est pas impossible, selon les analystes, que les partisans de l'un ou l'autre, sortent dans la rue. Maduro, le Président par intérim, promet de « respecter le testament » de son mentor contre « les bourgeois » et les « fascistes ». « Je suis le fils de Chavez, je suis prêt à devenir votre père, à devenir le président des pauvres », dit-il à chacun de ses meetings, le drapeau national sur les épaules, un 'il fixé sur les 32 % de la population qui vivent sous le seuil de pauvreté malgré tous les efforts de Chavez. L'ex-chauffeur de bus et syndicaliste devenu ministre des Affaires étrangères et vice-président de Chavez, qui a fait sa campagne sous deux slogans : « Chavez vit, la lutte continue » et « Chavez, je te le jure, mon vote est pour Maduro », a multiplié les critiques contre « ceux qui cherchent à déstabiliser le pays ». Il a accusé l'opposition de fomenter des complots avec les Etats-Unis et de vouloir mettre fin aux « missions bolivariennes » ' les programmes sociaux financés par la manne pétrolière ' qui ont extrait des millions de Vénézuéliens de la pauvreté. Il a pointé du doigt deux anciens ambassadeurs américains. « Leur but est de me tuer, ils veulent me tuer parce qu'ils savent qu'ils ne peuvent pas gagner une élection libre et honnête », explique-t-il, convaincu de sa victoire. Capriles, qui n'a eu que 44 % des voix lors de la présidentielle d'octobre dernier, remportée par Chávez (55 %, soit une différence d'1,5 million de voix) réussira-t-il, cette fois ' Le gouverneur de l'Etat de Miranda (nord) est décidé à tourner la page de la « révolution » bolivarienne. Celui qui a réuni l'opposition (Table de l'unité démocratique) naguère réputée pour ses divisions, dit être « non pas l'opposition mais la solution » et laisse croire qu'il incarne un messie parti en guerre « contre le mal ». Tout en promettant de ne pas supprimer les « missions bolivariennes », les programmes sociaux financés par la rente pétrolière, il a régulièrement pointé les fléaux des Vénézuéliens : insécurité (16.000 homicides pour 29 millions d'habitants en 2012), inflation (20,1 %), pénuries alimentaires et coupures de courant à répétition. En prévision de cette présidentielle qui sera suivie par des observateurs de l'Union des nations sud-américaine, les autorités ont ordonné la fermeture des frontières et la mise en place d'un dispositif de sécurité renforcé à travers le pays. Selon Nestor Reverol, le ministre de l'Intérieur, cette fermeture des frontières a été décidée en raison de rapports des services secrets faisant état d'« éléments générateurs de violence », cherchant à « créer un climat de déstabilisation ». Un « contrôle strict » sera exercé sur les déplacements à la frontière de personnes, véhicules et de marchandise par voie terrestre.


Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Nom & prénom
email : *
Ville *
Pays : *
Profession :
Message : *
(Les champs * sont obligatores)