Algérie

Qui sortira du chapeau de Zetchi '



Ça ne communique pas. La rue s'inquiète et s'interroge. Elle veut savoir si la marque de l'Equipe nationale est réellement morte ou s'il y a encore un moyen de la faire renaitre ' Les équipes africaines s'échauffent pour la prochaine Coupe d'Afrique des nations. Elles réfléchissent, préparent leur entrée, scannent leur stratégie et apportent quelques modifications afin de faire bonne et belle figure.La nôtre n'est pas pressée. Elle prend son temps. Cherche un sélectionneur qui ne refuserait pas de prendre le premier vol pour l'Algérie. La FAF n'est pas inquiète comme les fans de l'Equipe nationale. Un calme et une patience d'acier se font remarquer à Dely Ibrahim. Bravo. «Calmez-vous, vous connaitrez dans la semaine, ou plus tard, fin juillet le nom du nouveau sélectionneur.» Et voilà, du coup le nom de Vahid reprend du souffle et refait surface. Il joue à cache-cache. Tantôt j'y suis tantôt non.
La symphonie réservée aux sélectionneurs ne cesse de créer une ambiance pour faire patienter son monde. La danse terminée est vite relancée sur une autre tonalité. On met en scène Carlos Queiroz, parmi les trois cités par le boss de la FAF après le dernier Bureau fédéral. Celui-ci semble ne pas trop intéressé. Sa Fédération iranienne de football lui offrirait une extension de contrat de six mois. L'Iran doit disputer en janvier prochain la Coupe d'Asie des nations aux Emirats Arabes. Du sommet de ses 65 ans, il est l'homme qui ne recule devant aucune situation qui risquerait de remettre en causes ses stratégies.
Des exemples sont accrochés à son tableau de chasse, à l'image de celle où il avait osé aller au clash avec la superstar Cristiano Ronaldo après la piètre performance du Portugal à la Coupe du monde 2010. «Une déconvenue venue ternir l'image de celui qui, 20 ans plus tôt, avait fait éclore la génération en or du football portugais», tenait à expliquer un journaliste, très au fait de ses aventures footballistique. D'un très fort caractère, sa formation d'entraineur, caractérise sa façon de travailler et surtout d'encadre.
Formé sur les mêmes bancs d'université, que ceux de José Mourinho et de Leonardo Jardim, il est celui qui avait émergé son pays en lui offrant deux titres consécutifs de champion du monde des moins de 20 ans, en 1989 et 1991. Non seulement, puisqu'il a accompagné l'arrivée à maturité d'une promotion regorgeant de talent comme Luis Figo ou se trouvaient les Rui Costa, Paulo Sousa, Joao Pinto et autres Fernando Couto. Le natif de Nampula, au Mozambique est promu sélectionneur de l'équipe principale, mais échoue à qualifier le Portugal pour le Mondial-1994.
Après une saison a la Selecçao et entraîné pendant une saison le Sporting Lisbonne, avec lequel il gagne la Coupe du Portugal, il enclenche une autre aventure aux Etats-Unis avant de se retrouver au Japon, pour atterrit ensuite aux Emirats arabes unis et en Afrique du Sud, qu'il conduit au Mondial-2002 sans y participer. Il fut même l'adjoint d'Alex Ferguson à Manchester United jusqu'en 2008.
Loin de raccrocher, il succède au Brésilien Luiz Felipe Scolari à la tête d'une sélection portugaise qu'il mena à la finale de l'Euro-2004 et les demies du Mondial-2006. Son album s'enrichira par d'autres aventures aussi fulgurantes l'une comme l'autre. Aujourd'hui, il est au carrefour de deux destinations. Restera-t-il en Iran ou prendra-t-il le prochain vol pour Alger. On croit savoir que la FAF et l'agent de Queiroz négocient ces derniers jours à travers des emails. Mais tout cela ne solutionne pas cette triste satiation qui fait reculer nos chances.


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