Commémorer n'est peut-être pas le mot le plus convenable quant à la signification et à l'expression lorsqu'il s'agit de « célébrer » la mort ou l'assassinat de prisonniers algériens, torturés lâchement et sauvagement assassinés par le colonialisme français.Le 30 décembre 1956, étaient lâchement assassinés quatre « lions des monts des ksour », originaires de Aïn-Séfra, après leur tentative de s'évader des mains des colons qui leur faisaient subir toutes les atrocités.
Il s'agit, en l'occurrence, de Hadri Ahmed, Benamara Kaddour, Hadefi Ahmed et Messelek Mohammed, dit Boudjemaâ, qui ont été exécutés par balles dans l'oued de Aïn-Séfra, jouxtant la caserne militaire d'où ces quatre martyrs tentaient de s'évader.
Nul ne saurait rester insensible devant pareilles atrocités particulièrement odieuses qui n'ont rien à envier à ceux des camps nazis et sionistes.
C'est ce dont témoignent des moudjahidine.
Le génocide perpétré par le colonialisme dans la prison de la caserne peut être compté parmi les événements les plus marquants de l'histoire de la révolution algérienne.
Gloire à nos martyrs !
B. Henine
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Posté Le : 02/01/2022
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : B Henine
Source : www.lesoirdalgerie.com