Algérie

Qui peut sauver notre football des mains... '



Toutes les théories qui s'échappent du cercle footballistique, on l'aura compris, sans pouvoir les présenter dans cet article, ne cessent d'enrichir dans leur multiplicité, des commentaires autour de leur incompréhension.La dernière en date est celle de la programmation de la rencontre JS Kabylie-USM Blida. Elle rend cependant difficile toute sommation du savoir ou de l'incompétence de la commission d'organisation de la Coupe d'Algérie. C'est toute la Fédération algérienne de football qui encaisse un autre coup. La rue s'énerve et s'interroge sur la capacité d'organiser une Coupe d'Algérie, alors qu'une programmation d'une seule rencontre bouche ou étouffe tout espoir de construire ce professionnalisme avec des membres encore en classe primaire de l'école du football. Ils pensaient influencer le club kabyle, alors qu'ils se vantent être les meilleurs des meilleurs que la FAF ait dans son enceinte. Quel gâchis pour notre football ! Les réflexions des uns enrichissent et contredisent à la fois, celles des autres. En attendant, depuis plus d'un mois, on ne sait toujours pas où et quand jouera la JSK. Alors que sur le site de la FAF était annoncée, «la rencontre JSK ?USMB aura lieu au 5-Juillet, cette décision est sans appel», un consultant intervient pour dire tout simplement «ceux qui sont à l'origine de cette situation scandaleuse sont des génies». Le président de Biskra et membre du sénat a enfoncé le clou et dénoncé le mauvais climat dans lequel tente d'avancer ce sport. Il aurait des preuves qui fracasseraient toute une équipe, notamment celle de l'arbitrage. Une commission qui fonctionnerait selon des critères malsains. Sa première salve remonte à la réunion qu'avait présidée l'ex-présidents de la Ligue de football professionnel Mahfoud Kerbadj, où il accusait avec son franc parlé, la majorité des présidents de «vendre et d'acheter» des matches. Cette fois-ci, il est passé à une vitesse supérieure où il a cité des noms, notamment un membre de l'USM Alger, un consultant de la chaîne télé nationale et autres. Ces accusés préfèrent le silence qu'à l'explication ou à la confrontation. «Ils refusent d'enflammer la polémique par correction», dit-on. «A mon avis si M. Saou se permet de citer des noms cela signifierait qu'il détiendrait des preuves contre ces personnes», signale un invité de l'émission d'El Heddaf. Et de s'interroger par la suite, pourquoi le sénateur, en l'occurrence M. Saou ne porterait-il pas le débat au niveau du sénat ' Il s'agit de l'avenir de notre football qui réclame un réglage en fonction des textes en vigueur, c'est une action que tout le monde souhaite et là, le ministre de la Jeunesse et des Sport serait invité à livrer ses impressions sur ce qui se trame dans notre football, notamment au sein de l'arbitrage... Et d'ajouter : «Saou a dit tout haut ce que tout le monde pense tout bas». D'autres réactions s'enchaînèrent pour montrer du doigt, le président de la commission d'arbitrage, en l'occurrence Ghouti, comme principale source du mal de l'arbitrage dont il semblerait être dans l'incapacité de réagir aux propositions d'Amalou. L'autre nom cité est Zekrini qui est dans la désignation des arbitres, dénoncé par le président du club de Biskra, tout comme Serrar, aujourd'hui, patron de l'USMA. «Face à ces dénonciations, on s'attendait à ce que la FAF réagisse et convoque les trois ou quatre personnes pour une confrontation afin de fermer définitivement ce dossier de la dérision dénoncée sur les chaînes radios et télés mais rien de tout cela». Les consultants s'interrogent alors, comme tous les supporters, sur le silence de la FAF devant de telles situations ' Où est la FAF ' Pourquoi préfère-t-elle le silence à l'action ' L'arbitrage est pourri et continue de l'être, notamment après la dernière réunion présidée par Zetchi. Une réunion qui remet le flambeau du pardon à tous ceux qui ont été sanctionnés lors des rencontres de la honte, à l'image de celui qui a démonté le match DRBT-JSK, sanctionné pour un mois puis remis sur le terrain, ainsi blanchi sans avoir purgé une seule journée, pour arbitrer la rencontre d'aujourd'hui CSC-CRB. «Quel message veut-on faire passer ' Si ce n'est une belle manière de rendre hommage à ces hommes qui ont porté atteinte à l'image de l'arbitrage de notre football... Ce qui est dénoncé aujourd'hui n'est pas nouveau, il est connu de tous, et ce fléau semble ne pas s'arrêter puisque des intérêts sont en jeu. La situation devient de plus en plus critique, qu'il n'y a plus lieu de se taire, sinon on deviendrait complice», s'érige un journaliste sur le même plateau. Si les effets de ce marchandage sont mis à nu, il conviendrait à la FAF de changer de discours, communiquer le plus largement possible pour que ces meneurs cessent et abandonnent le terrain, voire déposer leur carte professionnelle. Les quelques matches qui restent risquent d'être violents, la responsabilité remontera alors à la surface.


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