Algérie

Qui peut sauver les complexes de proximité ?



Qu'en est-il des investissements consentis par l'APC de Constantine, pourcréer des petits complexes sportifs de proximité de type matéco, au niveau decertains quartiers de la ville ? Selon des responsables des différents secteursde la ville, et les témoignages des citoyens dans différents quartiers, cesinfrastructures sportives datant pour la plupart, d'à peine cinq années, sont àl'état total d'abandon.Qu'il s'agisse d'installations de type matéco ou de structurespolyvalentes, comportant un bassin nautique, des terrains de jeux, une grandemajorité sont dans un état de délabrement inimaginable. Ainsi à Zouaghi et aux1000 logements sur la route d'Aïn El-Bey, les deux installations sportivesréalisées à grand frais sur des crédits PCD ont été complètement saccagées. Lesdeux piscines « faute d'eau » n'ont jamais servi et sont livrées auxdéprédations et aux nuisances en tous genres. Selon des témoins oculaires, desrésidents, et de membres de comités de quartiers : «la faïence a été cassée, ladalle de sol de ces bassins défoncée, et les petits équipements comme lesplongeoirs et les toboggans ont disparu». Toujours à Zouaghi, les deuxcomplexes ont vu les cabines des douches saccagées et même les portes et lesfenêtres de ces cabines ont été arrachées et volées. Le grand bassin olympiquede Sidi M'cid abandonné depuis des années a connu un sort identique, tandis queles bâtisses de ce complexe, qui ont échappé aux destructions sont fermées.Pourtant les études et les plans n'ont pas manqué pour tenter de rénover lebassin olympique de 50 mètres qui, dans le temps, jouissait d'une réputationnationale et même internationale. Les spécialistes interrogés estiment que cebassin olympique est irrécupérable, alors que deux autres bassins plus petits,toujours à Sidi M'Cid, soufrent du manque d'eau. D'autres installationssportives se trouvent livrées au vandalisme. Il en est ainsi de cellesréalisées à Daksi III, à Oued El-Hadd et à Boussouf, qui, faute d'entretien etsurtout de gardiennage, ont en partie disparu, laissant place à de «méchants»stades de foot ball, sans équipements. Le bilan est que plus de dixinstallations sportives de proximité réalisées il y a tout juste 5 à 7 ans, àtravers les quartiers de la ville, présentent actuellement un aspect désolantau grand dam des enfants dont la majorité regrettent surtout les bassins pourla baignade.Des parents s'interrogent sur l'opportunité de telles réalisations quiont été abandonnées et dépérissent au bout de quelques années, fauted'entretien et de gardiennage. Pourtant les mêmes installations, sous tutelledes DJS, au sein de structures sportives déjà existantes n'ont subi aucun dégâtet continuent de servir normalement, sous l'oeil attentif de gardiens payés parles complexes comme celui de Daxi II ou de l'institut des sports. Interrogé surle cas des installations sportives appartenant toutes à l'APC, abandonnées etsaccagées, le vice-président chargé de l'urbanisme, tout en déplorant cet étatde chose, nous a informé que les structures, encore récupérables, serontremises en état prochainement.


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