Algérie

Qui ne regrette rien...



Qui ne regrette rien...
Après moult procrastinations et autres hésitations, pour s'éviter la tronche du tireur sur l'ambulance et ou sur le cadavre d'un mort, je me suis résolu, finalement, à refaire les matches des Verts dans cette CAN de Guinée Equatoriale en me contentant, seulement, des déclarations du coach Gourcuff, aujourd'hui en vacances chez lui en Bretagne, lors de sa conférence de presse (bilan). Car, au moment où se joue la finale de la trentième édition entre le Ghana et la Côte d'Ivoire sur l'herbe de Bata et que cette chronique doit, déjà, tourner à la roto, tous les supporters des Verts doivent certainement regretter que leur équipe est en face de l'écran. Que les joueurs sont tous retournés dans leurs clubs respectifs. Normal, quand presque toute l'Algérie croyait « durement » que les Verts étaient un bolide avec le plus puissant moteur, de formule...foot. Mais l'Afrique est difficile à parcourir et les Verts ont essayé le « rallye » à seize reprises ne réussissant à sortir du labyrinthe que lors de la joute d'Alger (1990). Retour à l'actualité et à cette tragique débâcle face à la Côte d'Ivoire. Maintenant, nous croisons les doigts pour rééditer « Alger 90 » par un autre « Alger 2017 », si le dossier du MJS et de la FAF pesait lourd sur le bureau de Hayatou. En attendant, la chronique s'allonge et risque « d'oublier » les déductions de Gourcuff qui, jusque-là, a bénéficié de notre soutien et continuera à l'être à condition qu'il ne déclare plus « je suis satisfait » de l'équipe après quatre matches (2 victoires et 2 défaites) et l'élimination en quart de finale alors qu'il avait estimé que l'Algérie allait jouer la CAN pour la gagner. Satisfait d'un « favori » qui a sauté presque dès le premier tour avec un statut de huitième de finaliste au dernier mondial. Avec Hallilhodzic, le résultat n'aurait pas différé. Saâdane (2010) mondialiste est passé, miraculeusement, en demi-finale pour se faire broyer par l'Egypte (4-0). Aucun n'avait exhibé son « satisfecit » alors que Gourcuff a même insisté qu'il ne « regrettait » rien si l'on se fiait à sa déclaration : « si c'était à refaire, je le referais et je ne changerais rien même si nous savions que ça allait être dur ». Entêtement. Taghenant de Gourcuff qui a estimé qu'il était en Guinée Equatoriale pour « apprendre » alors qu'il traîne une carrière de 30 ans sur le banc de coach (dans la région de Lorient). « Nous avons été lésés sur les buts de la Côte d'Ivoire ». Il fallait réagir, c'est tout. « Le duo Feghouli-Brahimi n'a pas été au top ». Pourquoi ne pas avoir essayé une autre formule ' « Pour s'adapter et s'acclimater, il nous fallait être au moins quinze jours en Guinée Equatoriale », dit aussi Gourcuff. Pourquoi avoir alors opté pour Sidi Moussa ' Pourtant, cet argument perd de sa consistance quand on sait que seul le pays organisateur s'était préparé sur ses terres. Il est vrai que beaucoup ont rechargé leurs accus en se rapprochant du pays hôte. Quant au banc de touche (au moins quatre joueurs) qui a chômé durant les quatre matches, il fallait peut-être choisir d'autres éléments puisque les « extras » n'avaient aucune chance de jouer. Il est des situations, surtout après des ratages, où il serait très prudent de ne pas dévoiler ses contradictions quand on tente de justifier l'échec, même si on est sûr d'être maintenu à son poste. Raouraoua l'a d'ailleurs fait sans se référer au BF ou après une réunion bilan. Qui a gagné la CAN 2015 '




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