Qui n'avance pas recule

Le handball, une discipline dont on n'entend presque plus parler. Pourtant, elle était au firmament de la gloire mais depuis, rentré dans les rangs autant que toutes les autres disciplines.Le temps où cette discipline faisait trembler les grands de ce monde est révolu quand bien même l'Algérie s'apprête à organiser la CAN-2014. Pour la forme ou pour le prestige uniquement contrairement au passé quand l'Algérie faisait cavalier seul et était le maître à bord. Depuis, bien des choses ont changé et alors que notre pays recule, nos adversaires avancent, progressent à pas de géant, à l'image de la Tunisie devenue le maître de l'Afrique. Quand on évoque la fantastique épopée de la bande à Derouaz, le maître à penser du handball et créateur de la défense avancée, et quand on voit ce qui se passe aujourd'hui, on se dit quelque part que jamais plus cette discipline ne relèvera la tête. Il ne peut en être autrement alors que le handball est miné, sapé dans ses fondements même par interminables luttes intestines ayant paralysé le championnat pendant de longs mois. Quand bien notre pays abritera la CAN-2014, notre handball n'est plus le même et ne règne plus sur l'Afrique. Une vérité incontournable, inéluctable et qui ne souffre d'aucune ambiguïté. Que faire alors pour remonter la pente ' Ça ne suffit pas d'organiser une manifestation, aussi grande soit-elle que la CAN, car l'amère vérité dit autre chose que ce qu'on essaye de faire croire. Les Lamdjadani, Amara et consorts ne courent plus les rues et les dirigeants désintéressés également qui croyaient vraiment en cette discipline et qui, grâce à leur abnégation, sont arrivés à l'élever au sommet. Puis, le reste, ce qui en est advenu, est connu de tous. Quelle est donc l'utilité de cette CAN si au fond de nous-mêmes, on est convaincus que notre handball n'en sortira que vaincu et la tête basse. C'est plus que certain.