Algérie

Qui hésite sort du champ



Qui hésite sort du champ
Nous sommes en démocratie ou nous construisons la démocratie ' Or, la démocratie est censée faire parvenir au pouvoir des programmes qui promeuvent les intérêts des populations. Quels intérêts peuvent-ils être promus dans un contexte où les programmes sont porteurs de modèles libéraux qui abaissent le rôle de l'Etat dans la protection des besoins socioéconomiques des populations ' Dans un contexte également où c'est le capital qui est déterminant par rapport au travail.Trop d'hésitations se traduisent par l'impossibilité de prendre des décisions à temps. Il est évident cependant qu'il faudrait trancher vite pour ne pas enfoncer le pays dans l'immobilisme dégradateur des situations politique et économique, y compris sécuritaire.Ce sont les mêmes questions qui se posent tant pour faire des choix pour le système politique que pour le système économique. On ne peut pas introduire des réformes exclusivement politiques en gelant le système économique actuel. De la même façon, on ne peut pas introduire des réformes exclusivement économiques en gelant le système politique actuel. Y a-t-il des réflexions stratégiques qui ont été menées dans ce sens'La réponse n'est pas tout à fait positive car les réflexions dans ce domaine particulier sont plutôt individuelles qu'institutionnelles. Elles ne relèvent pas de la durée alors qu'elles devraient être le résultat de leur accumulation dans le long terme. Une concurrence économique sans une concurrence politique 'Bien sûr qu'il faudrait faire des choix pour pouvoir engager l'avenir. Bien sûr qu'il faudrait une légitimité sans faille pour avoir le droit d'engager l'avenir. Mais, dans le contexte actuel où domine l'unilatéralisme, où la légitimité est sans cesse en discussion, surtout celle du Parlement, qui devrait s'habiliter à prendre des décisions de très long terme en l'absence d'un réel et consensuel éclairage sur le futur. Serait-ce une certitude qu'à terme soient atteints les objectifs ciblés lorsque le cheminement vers le futur désiré n'est pas consensuellement balisé'Il faudrait d'abord s'entendre sur le type d'Etat à construire d'où découlera la nature de l'Etat. Le président actuel du premier CNS (opposition au président syrien) définit le " malaise arabe " par la " focalisation " sur l'Etat. Etat contre Nation. Il semble que des couches entières de la population n'ont pas le même vécu culturel et surtout n'envisagent pas de vivre sous le même système politique, la même nature de l'Etat. N.B




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