Algérie

Qui fait reculer notre football '



«Nous ne jouerons pas au 5-Juillet, il n'en est pas question. Nous marcherons s'il le faut pour protester contre cette décision de la commission, qui cherche à se faire entendre au bénéficie de X ou de Y. C'est à nous de choisir le stade puisque c'est nous qui recevons, pourquoi pas le stade Rabah-Bitat de Bouira qui peut accueillir plus de 20 000...«C'est nous qui recevons et nous jouerons là où nous voulons. La commission n'a qu'à aller compter avec la Fédération algérienne de football le nombre de sièges du stade de Bouira par exemple», a déclaré un supporter de la JS Kabylie, rencontré devant le siège du club. Il faut savoir que le président de la FAF, Kheireddine Zetchi s'est réuni avec les membres de la commission chargée de l'organisation de la Coupe d'Algérie, lesquels lui ont fait lecture de leur commentaire. Selon notre confrère de Liberté, la commission signale dans son rapport que la capacité du stade du 1er-Novembre est de 19 600 spectateurs. La réouverture, justement, de cette tribune selon la commission, permettrait de domicilier la rencontre à Tizi-Ouzou. Pour éviter de passer à côté de la plaque, le président de la FAF a décidé de faire jouer le match au stade 5-Juillet, et ce, mardi. Voilà qui confirme que la FAF n'y peut rien devant la commission qui manifeste ainsi sa supériorité devant Zetchi. Sa conclusion est vite confirmée par le président de faire jouer la rencontre à Alger, au stade du 5-Juillet. Dans cet élan de nervosité et de déception, né d'un travail de coulisse loin «d'honorer notre football», qui fait face à des croisements de déceptions de la part de plusieurs dirigeants, Mellal a évoqué l'éventualité de jouer à Tunis ( !'), mais pas au 5-Juillet». Voilà qui relance le débat. La question semble toute fraîche de savoir qui veut verrouiller le développement de notre football ' «Mais qui sont-ils ces gens ' D'où viennent-ils ' De quoi était fait leur passé ' Et que cherchent-ils dans cette grande famille du football '», s'interroge un supporter. Ali Bencheikh, une référence pour les sportifs qui revisitent souvent ses déclarations pour les reprendre à leur compte. Cet international disait récemment : «Le sport est souvent l'affaire d'hommes, c'est-à-dire de dirigeants honnêtes, compétents et disponibles. Des gestionnaires passionnés par le seul développement de leur discipline et l'épanouissement de leurs athlètes. Dès lors qu'une instance dispose de dirigeants de cet acabit, tout est permis pour augurer d'un bel avenir au sport». Même les Anglais, les inventeurs de ce jeu, si captivant et si populaire s'étonneraient de ce qui se passe chez nous, notamment on apprenant qu'une commission composée de ceux qui ont pour mission de barrer la route à toute tribulation de notre football, s'occupent malheureusement de compter le nombre de places disponibles pour accueillir les supporters. Une poignée de dirigeants ne cesse de clamer sa grande lassitude, en appelant à la régularisation de la situation de ce sport, mais en vain, puisque les bonnes volontés ne se manifestent que pour creuser et entretenir davantage les divisions. Ainsi, ce feuilleton conçu, est réalisé par une certaine catégorie de dirigeants, qui finiront par arroser leur victoire, qui s'additionne aux autres échecs que connaît notre football.


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