Algérie

Qui dit mieux '



Qui dit mieux '
Il y a des signes qui ne trompent jamais et qui donnent un aperçu sur la santé de tel ou tel autre secteur. Bien sûr, et vous en conviendrez, rares sont les secteurs dans notre pays qui respirent cette santé. Partant, le football, le nôtre, souffre de plusieurs maladies chroniques dont la valse des entraîneurs.
A part une ou deux équipes qui peuvent se targuer de la stabilité de leur staff technique, tous les autres clubs de la division 1 ont, à un moment ou à un autre, changé d'entraîneur durant l'actuelle saison. Bilan, 25 entraîneurs ont été limogés depuis le début de l'actuel championnat. Le nombre de coachs remerciés dépasse le nombre des clubs de cette division. Un record en la matière dont notre pays qui peut désormais s'enorgueillir. Heureusement que les chiffres des autres divisions ne sont pas connus sinon, et à coup sûr, l'Algérie figurera dans le livre Guinness des records. Une autre maladie bien plus grave ravage la santé de notre football et on arrive toujours à lui prescrire un traitement efficace. La violence la gangrène et au lieu de la soigner, on pose le cautère sur une jambe de bois. Le pire, c'est que la FAF ou la LNF ou encore la LFP et je ne sais qui encore surprennent et surprennent encore par leurs ineptes décisions quand il s'agit de sévir. Les graves évènements du stade du 5-Juillet valent-ils une sanction de trois matchs à huis clos ' Là est tout le drame de notre football. Comment veut-on que celui-ci retrouve le bon chemin avec de si faibles institutions ' Les maladies sont très nombreuses et on se contentera de ces deux-là au risque de se perdre dans leur énumération. Peut-être on aura l'occasion de revenir dessus mais pour l'instant, ces deux-là suffisent pour montrer que le football est gravement malade autant par tout ce qui se passe dans nos stades que par les décisions des instances dirigeantes. Même les médecins les plus éminents n'y peuvent rien devant ces maladies métastasées comme un cancer mortel.


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