Qui croire, du discours officiel, du discours partisan'

L'arène politique est en train d'émettre et de forger des signes inquié- tants mais à dessein. Le gouvernement est " incriminé " et plus particulièrement de ses propres soutiens. Bien des péripéties se font jour. D'abord, le rituel discours trompeur de l'opposition qui rejette tout ce qui est " Etat ", tout ce qui est " Gouvernement ". C'est sa vocation visant la déstabilisation du pays et de ses institutions. C'est d'abord aussi, faut-il s'en étonner, le chantage des partis qui composent la majorité de tirer à boulets rouges sur l'Exécutif et prenant à leur compte et extrapolant sur une sortie de crise (économique et financière) et dont nul n'ignore le profit politique qu'ils cherchent à tirer. Un autre discours trompeur que personne ne croit, y compris les composantes humaines de ces partis dits de la majorité et qui tournent en rond sur des thèmes et des sujets qui n'ont pas de sens aux yeux des citoyens. C'est un leurre de croire qu'il y a encore un leadership politique. La seule chose c'est sa politique de contestation pour la contestation. L'opinion publique est aujourd'hui convaincue que la majorité politique fait dans une manœuvre et des actions dérisoires qu'on ne l'imaginait pas il y a quelques années avec l'Alliance présidentielle. Arrogant comme ces politiques, c'est une analyse profonde des occasions perdues pour lesquelles la classe politique dans son ensemble aurait pu réadapter son attitude et redorer son blason plutôt à s'attaquer au pouvoir, mais c'est un moyen de vouloir cacher les faiblesses et l'incapacité à se frayer un chemin au sein de la société. Donc un activisme parfaitement politicien, ce qui était impensable il y a quelques années. L'acte politique s'effritant au fil du temps. Sur un ton engagé, l'opinion publique a tiré la conclusion que si l'arrogance du discours partisan doit prendre fin avec les nouvelles générations post-tragédie nationale, il ne s'agit plus pour ces générations de remplacer la quiétude socio-politique par l'esprit arrogant de ce discours. La bataille du jour doit être, selon les opinions engagées, celle qui rend la société algérienne maîtresse de son destin, on estime que c'est une bataille qui a déjà commenc é et qui doit être poursuivie dans le cadre du processus de la Réconciliation nationale, de l'action et de l'œuvre du programme présidentiel et qui sont une sorte de rejet catégorique de la domination politicienne et de ses tentacules. Dans ces conditions, le langage politique est loin d'être homogène. Le moins que l'on puisse dire est qu'il est le propre de la dérive affichée de l'acte démocratique, qui se justifie et s'accompagne de nuisance. Les rivalités partisanes à l'approche des échéances électorales de 2017 (élections législatives et locales) l'induisent à véhiculer le déséquilibre de la classe politique. La faiblesse du discours partisan, sa phraséologie lyrique, idéaliste, propagandiste et souvent trompeuse, prouvent qu'il est souvent sans lien direct avec la réalité de l'état et de la situation générale du pays. A force de tenter de persuader la société du bien-fondé de cet agenda, ses auteurs tombent dans l'intoxication et l'autogestion. La doctrine qui justifie cela renvoie à une situation complexe et une vie politique complexe patentée. Personne ne donne la vérité dans ce cas de figure devenu assez palpable. L'activisme en relation n'est toujours pas fluide envers l'intérêt du pays et de la nation dans la mesure où il intervient dans une période de fièvre électorale, de psychose et de panique pour certains qui vont produire une rhétorique politicienne plus poussée. De tout ce qui précède, le président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika a depuis longtemps averti contre le discours nihiliste qui expose la société algérienne au doute et à la confusion. Un exercice sur lequel certains politiques parient toujours avec la même arrogance et la même attitude… un " atout " majeur pour tenter de discréditer les prochaines échéances politiques et économiques en intensifiant l'agitation politicienne. Car les acteurs en question ont le loisir de faire ce qu'ils veulent faire quand, tout simplement, ils ne connaissent par leurs limites.