Algérie - A la une

Qui cherche-t-on à... arbitrer '



Ce n'était sûrement pas la meilleure stratégie de communication qu'il fallait déployer pour sauver l'image des arbitres. Il y a eu faute de stratégie. Les mauvais arbitres se sont mis à l'ombre des bons. Les professionnels et médias le savent. Subitement, Zekrini en homme fort, face aux caméras de la télévision nationale, s'est présenté devant les caméras en défenseur pour la circonstance. Prenant ainsi la défense de ceux qui ont fauté et qui ont commis de graves erreurs d'arbitrages lors des différentes rencontres.Il y aura très certainement réactions du côté des présidents de clubs, ceux qui avaient constaté et donc signalé l'incompétence de quelques arbitres qui secoueraient par quelque affaires pas intéressantes ni à voir, ni à imaginer pour notre football, qui ne cesse de réclamer sa part de professionnalisme. Mais ce professionnalisme ne se construit pas aussi facilement que peuvent le croire certaines personnes, souvent affiliées à la structure de la Fédération algérienne de football. Tout serait fait pour que cette mutation ne bouscule les habitués ou encore quelques intérêts. Des monstruosités ont été, comme chaque saison, observées, diffusées par les chaines de télés, non pour aggraver l'énormité des bavures mais plutôt pour attirer l'attention des gestionnaires de ce football. Désormais, dès l'instant où ces images sont vues et revues, puis commentées par tous, il n'y a rien à défendre. L'arbitre d'aujourd'hui, ne peut se contenter de cette protestation mais d'une promesse de ne plus jouer à ce jour. Marquer une pause, le temps que s'achève ce championnat. Peut-être que le message est mal compris, comprendre une promesse de ne plus faire saigner les rencontres mais d'appliquer à la lettre la réglementation telle définie par les textes de la FIFA. Zekrini, en défenseur, aurait gagné à promettre un débat, un large débat qui réunirait, médias, présidents de clubs et arbitres. A chacun ses outils pour faire inviter la vérité du terrain. C'est ce que réclame tout ce monde. Personne n'est heureux face à des dénonciations, mais lorsqu'elles sont répercutées par la télévision pour en accentuer la gravité et cette fois l'énormité des bavures a créé un véritable climat de cauchemar. Si nul n'est infaillible, l'erreur est admise et pardonnée en sport quand elle émane de la bonne foi de son auteur, mais dès qu'elle se drape du voile de la partialité manifeste, elle affiche une certaine volonté de triche contraire à toute éthique et toute religion !... Comme le disait un confrère d'une presse maghrébine «en matière de tolérance devant une erreur d'arbitrage, il y a des seuils acceptables par rapport à des fautes flagrantes qui inversent le sort d'une rencontre. Dès lors qu'un match bascule sur une bourde monumentale, ce ne sont plus que cris et hurlements dans les gradins et sur le banc des entraîneurs. Les problèmes de l'arbitrage dans le football national ne datent pas d'aujourd'hui ni d'hier le milieu et la corporation a constamment souffert de referees malhonnêtes.» Cependant, il y a divers outils qui servent à serrer et desserrer les mécanismes de la triche dans ce milieu sportif. Personne ne peut ignorer la source du mal, puisque maintes fois dénoncée. Défendre ceux qui dérèglent notre football, c'est devenir par la force des choses, artiste ou le complice. Alors. Faisons confiance à une bonne stratégie de communication pour ?uvrer dans le sens d'une véritable transparence. Les outils existent et ne coûtent pas chers pour sauver notre football. Les mauvais arbitres n'ont plus droit à la parole.


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