Qui a peur de Bouteflika '

Certainement pas le Peuple. Mais un groupe qui se dit " personnalités nationales ". Ce groupe pour être clair, chauffe sa voix, rationnelle, absolue dans son action pour demander au Président Abdelaziz Bouteflika de renoncer au 5e mandat. Les auteurs de cette initiative contraire à la démocratie viennent de mettre en place un champ occulte à qui ils ont donné le nom " Citoyenneté démocratique " visant un changement de la vie constitutionnelle en Algérie à leur guise, soit une transition qui effacerait tout l'édifice républicain construit au cours de ces dernières années. Au sein de cet espace folklorique on y retrouve des têtes de pont qui n'ont jamais pensé à faire valoir le consensus national, l'unité nationale, y compris durant les moments difficiles que la Nation a traversés. On observe que ce groupe essaie de créer des espaces qui échappent totalement à sa domination. Tout un chacun a connaissance des échecs flagrants de Mazafran I et II, des appels à l'intervention de l'armée, à l'ingérence étrangère, etc. Enfin, la qualité des auteurs de ces appels dont l'idéologie est loin d'être progressiste, indique clairement l'aggravation de leur panique, que le mécontentement populaire se développe à leur égard et qu'ils sont actuellement aux abois. Certes, cette opposition qui se fait et se défait au gré des circonstances a réussi certains moments à mettre l'étouffoir sur la société algérienne, à abuser de certains esprits et même de tenter de bloquer le projet de révision constitutionnelle. Malheureusement, cette même opposition associée aux personnalités dites " nationales " n'a pas réussi à conquérir l'adhésion et la mobilisation du peuple Un peuple, objectivement se comportant en allié du régime en place. Mais il est également, juste de reconnaître qu'ici comme pour les autres agitations politiciennes, le peuple n'est pas resté inactif, et que sous son action, plusieurs de ces opposants reconsidèrent déjà sérieusement leur position à présent. Tel se présente le peuple, face à ces man?uvres qui osent une Algérie qu'on veut être victime d'une division, d'une fitna, une Algérie qui, dans certaines de ses régions, fait le jeu de ses ennemis de l'intérieur et de l'extérieur par des collusions coupables. Face à ces têtes de pont de la subversion politicienne, le peuple conscient, déterminé et engagé dans son combat de renaissance nationale et de continuité, au fur et à mesure que les agitateurs se manifestent à Alger où ailleurs, s'est toujours dit capable et puissant à faire face à cette nouvelle catégorie d'hommes politiques et déserteurs de la cohésion nationale. Ceux parmi les citoyens, par idéal, par conviction, par ce qu'ayant pris conscience que la cause, en l'occurrence le programme politique, dans lequel ils se sont engagés est une cause juste, une cause noble, et tiennent à suivre la voix de leur conscience, le sens de l'histoire du renouveau national. Ces mêmes citoyens attendent toujours et avec impatience la réponse du Président Abdelaziz Bouteflika quant au oui à la prochaine présidentielle. Le cas contraire, c'est-à-dire le non à un autre mandat, la quasi-totalité des citoyens-électeurs prendra en charge politiquement le nom du candidat que choisira le Président Abdelaziz Bouteflika à sa succession. Là, c'est encore la meilleure réponse à ceux qui feignent de surclasser la souveraineté du peuple, les vrais caméléons, les simulateurs, les agents de l'ennemi camouflés sous le manteau de la démocratie et de la liberté d'expression. Et il y en a d'autres qui, épousant apparemment la cause injuste, sont à l'entière solde de l'ennemi à l'exemple de Mme Haddad-Lefèvre, Ferhat Mehenni, la chaîne de télévision El-Magharibiya et certains médias. Un conglomérat, c'est la vermine qui tente de pénétrer dans la cohésion nationale pour la dévorer de l'intérieur, la désagréger. Ils font un travail de termite qui souvent se retourne contre eux, c'est-à-dire avec toute la signification de mépris, de trahison, de lâcheté et de déshonneur. Ils opèrent sur un champ occulte, un terrain idéologiquement en avalanche continue. C'est la raison pour laquelle, ils sont à chaque fois démasqués, dénoncés et mis hors d'état de nuire non pas par les pouvoirs publics mais par le peuple. D'abord, il convient de préciser, et cela n'est que justice, que ceux qui composent le principe de la continuité, ceux qui rejoignent la majorité présidentielle par option libre, par position politique et idéologique et par un acte délibérément assumé se veulent la vraie plateforme citoyenne avec toute sa signification socio-politique parce qu'ils ont épousé une cause historiquement juste, un programme politique qui répond aux aspirations des Algériens et aux générations futures. Aussi tout ce monde tient à être intégré dans les décisions qui touchent à la vie du pays et pleinement associé à la noble et juste continuité que projetterais le Président Abdelaziz Bouteflika d'ici Avril 2O19. Raison pour laquelle, le citoyen de l'Algérie profonde travaille en terrain conquis, il est sûr de lui de semer en vue d'une " bonne moisson " pour le programme politique qu'il défend et soutient sans réserve. D'où la nécessité de miner le terrain pour les ennemis de la stabilité, de la continuité en éduquant politiquement et idéologiquement la jeunesse, en les informant, en les mettant en garde, en les aguerrissant.