Algérie

Question de raï



Amar Belkhodja est connu comme journaliste, puis comme chercheur, auteur d'une quarantaine d'ouvrages sur l'histoire culturelle et politique de l'Algérie. En réalité, il a plusieurs cordes à son arc dont celle de musicien violoniste. Aussi, il écoute et apprécie aussi bien Farid Al Atrache que Ravi Shankar, Yehudi Menuhin ou encore Franz Liszt.Dans son nouveau livre Le raï en question (éditons Hibr), Amar Belkhodja aborde plusieurs thèmes dont celui de la chanson raï. Refusant d'être un «suiviste», ce franc-tireur de la plume tire à boulets rouges sur un genre musical si loué par d'autres. Celui qui considère que «la musique adoucit les m?urs» fait remarquer que «le raï les excite» (excite les m?urs).
Selon l'auteur de Ali Maâchi. L'Hymne assassiné, le raï d'aujourd'hui se distingue par «des textes qui n'ont ni tête ni queue et qui, même s'ils sont accompagnés de mélodies, sont loin de s'incorporer dans une sphère culturelle de longue durée, ni de constituer un adjuvant d'enrichissement du patrimoine littéraire et musical».
Un avis qui remet vraiment le raï en question.
K. B.
[email protected]


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