Quels magistrats pour les postes spécifiques'

À chaque mouvement opéré par le pouvoir, tout le monde attend avec impatience le nom du futur ministre de la Justice.L'opinion publique s'intéresse beaucoup plus au ministre de la Justice qu'à celui des affaires étrangères. Seulement, le fait est là! À chaque mouvement, on s'attend à ce que le frais ministre de la Justice s'amène avec son «staff», soigneusement choisi sur des bases saines, objectives et claires. Le mouvement de chefs de cours, est le plus attendu, car, généralement, le procureur général, est, sur place, le ministre de la Justice lui-même. C'est pourquoi, mis à part les 20 cours du centre, des frontières sud, est et ouest, la pression ne pèse pas sur les épaules des responsables de ces dites cours de justice. Abderrachid Tebbi, le nouveau ministre de la Justice, n'a pas le choix: ou il prend les magistrats qu'il a sous la main, ou il va vers les jeunes aux dents longues, ou mieux encore et advienne que pourra!
L'essentiel est que les postes spécifiques soient pourvus d'hommes et de femmes qui valent le coup et donc méritent la confiance de la chancellerie! Ce n'est pas difficile, pour peu que la bonne foi de tous s'y mette! Et puis, bon sang, il y a un grand nombre de chefs de cour encore bons pour le service! Abderrachid Tebbi, ira-t-il jusqu'à repêcher certains chefs de cour, abandonnés en cours de route par le ministre de l'époque, en 2019' Il y a certainement des éléments très intéressants, à reprendre et qui pourraient apporter le plus, qui manque à l'équipe actuelle.
On ne peut pas ôter de la vie «judiciaire», de grands magistrats, parce qu'ils étaient engagés à fond avec l'ex-ministre de la Justice. Ils exécutaient simplement les directives de la chancellerie. Où est leur tort' Leur rappel serait un grand coup de... justice envers eux et envers les justiciables!