Algérie

Quelques vérités sur le régime syrien ...



Propagande - Depuis le début du conflit syrien, le gouvernement de Damas prétend combattre des gangs terroristes.
La plupart des médias occidentaux et Cie, dénoncent, dans cette thèse, une propagande d'Etat servant à justifier sa répression contre le mouvement de contestation.
S'il est évident, que celle-ci tombe comme du pain bénit pour l'Etat baassiste de réputation peu accueillante envers les mouvements d'opposition qui échappent à son contrôle, elle n'en est pas fausse pour autant. Plusieurs éléments objectifs accréditent en effet la thèse du gouvernement syrien.
Parmi ces éléments, le facteur confessionnel. En raison de l'origine du président Bachar El-Assad, le régime syrien est abusivement décrit comme «alaouite».
Cette qualification est non seulement fausse, mais totalement sectaire. Elle est avant tout fausse parce que l'état-major, la police politique, les divers services de renseignements, les membres du gouvernement sont majoritairement sunnites de même qu'une partie non négligeable de la bourgeoisie.Certains médias occidentaux, mais pas que peu scrupuleux en termes d'objectivité, ne manquent pas de parler de Mme Asma El-Assad, l'épouse du président d'origine sunnite dans un but de la diaboliser. Mais ils évitent délibérément de citer la vice-présidente de la République arabe syrienne, Mme Najah Al-Attar, la première et unique femme arabe au monde à occuper un poste aussi élevé. Mme Al-Attar est non seulement d'origine sunnite, mais elle est aussi la s'ur de l'un des dirigeants exilés des Frères musulmans, illustration emblématique du paradoxe syrien. En réalité, l'appareil d'Etat baassiste est le reflet quasi parfait de la diversité ethnico-religieuse qui prévaut en Syrie. Le mythe à propos de la «dictature alaouite» est tellement grotesque que même le grand mufti sunnite, le cheikh Bedreddine Hassoune ou encore le chef de la police politique Ali Mamlouk, lui aussi de confession sunnite, sont parfois classés parmi les alaouites par la presse internationale.
Le plus étonnant est que cette même presse apporte de l'eau au moulin de certains milieux salafistes syriens qui propagent le mensonge selon lequel le pays aurait été usurpé, par les alaouites lesquels seraient, selon eux, des agents chiites. Or, d'une part, il existe des différences notables entre alaouites et chiites tant sur le plan théologique que sur la pratique religieuse. D'autre part, s'il y a une religion d'Etat en Syrie, c'est bien l'islam sunnite de rite hanéfite représenté entre autres par le défunt cheikh Muhammad Saïd Ramadan Al Bouti et le grand mufti de la République, le cheikh Badreddine Hassoune dont la sage parole tranche avec les appels au meurtre et à la haine des cheikhs wahhabites. Mais qu'à cela ne tienne, pour expliquer l'alliance anti-US et antisioniste formée par l'axe Damas-Téhéran-Hezbollah, la presse occidentale aux ordres et les milieux Wahhabites répètent en ch'ur que la Syrie est dominée par les alaouites qui formeraient une «secte chiite». La Syrie étant soutenue par la Chine, la Russie, le Venezuela, Cuba, le Nicaragua ou encore la Bolivie, il faudrait logiquement en conclure que Hu Jintao, Poutine, Chavez, Castro, Ortega ou Morales sont, eux aussi , des alaouites.
Après la Ligue arabe, l'ONU '
Anticipant, sur ce qu'il qualifie de «campagne pour que le siège syrien à l'ONU revienne aux rebelles», l'ambassadeur russe à l'ONU a déclaré au courant du mois de mars que son pays «s'opposerait fermement» à toute tentative de transférer le siège occupé par la Syrie aux Nations unies aux rebelles qui combattent le régime de Bachar al-Assad. Un tel changement «saperait la réputation des Nations unies», a assuré Vitali Tchourkine, réaffirmant par ailleurs la condamnation russe de la Ligue arabe, qui a, elle, donné le siège syrien au sein de son organisation, aux représentants des rebelles. En tout état de cause, aucun changement ne devrait en principe avoir lieu avant le début de la prochaine Assemblée générale des Nations unies, en septembre.


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