Algérie

Quelques témoignages



Quelques témoignages
Sid Ali Bensalem, comédien et président de l'association culturelle 3e millénaire : « Je lui ai consacré deux hommages »« C'est une perte douloureuse pour moi surtout que je considère Fatiha Berber comme une s?ur. La preuve, elle m'invitait aux mariages de ses enfants. Je garderai d'elle le souvenir d'une talentueuse comédienne, d'une femme modeste, altruiste et, surtout, débonnaire. Elle aimait son prochain. Elle était constamment à l'écoute de l'autre. En tant que président de l'association culturelle « 3e millénaire », je lui ai consacré deux hommages. Le premier, c'était en 2009 au TNA. Le second en 2011 au siège de la radio nationale, à l'occasion de la fête des mères. J'ai longtemps travaillé à ses côtés, notamment dans deux films « El Hanine » en 2011 du réalisateur Yacine Benjemline. Elle a joué le rôle de ma mère. Le second film « El inhiraf », en 2012, du même réalisateur. Elle a campé le personnage d'une belle-mère. Notre dernière collaboration remonte à quelques mois. C'était dans le film « El mawt ala rassif el hayat » de Badis Fodhala. Elle a interprété le personnage d'une veuve qui se fait arnaquer par son deuxième époux. »Mustapha Ayad, comédien, fils de Rouiched : « Je ne supporte pas sa disparition »« Cette nouvelle m'a littéralement bouleversé. Je ne supporte pas sa disparition. Elle me manquera. A vrai dire, je viens de perdre ma belle- mère. Je n'ai donc pas eu de nouvelles de Fatiha Berber. J'ignorais même qu'elle était partie en France. Je devais l'appeler au téléphone, mais je m'en veux de n'avoir pas pu le faire. J'ai appris cette triste nouvelle de la part de la comédienne Sonia. Elle était une s?ur pour moi. La preuve, elle préside, durant douze ans, l'association « Les amis de Rouiched ». Nous étions constamment ensemble. En plus, elle était très complice avec mon père. Nous avons dernièrement travaillé ensemble dans les films comme « Couscous bladi » diffusé durant le mois de ramadhan dernier sur la télévision algérienne. »Sonia, comédienne et directrice du théâtre régional d'Annaba : « Je suis complètement détruite »« Je suis complètement détruite. Je perds non seulement une collègue mais en plus une amie de longue date. J'ai appris cette terrible nouvelle d'une source très proche de la défunte. Je ne peux jamais oublier comment Fatiha Berber m'a accueillie à mes débuts au TNA. Je venais à l'époque de débuter et elle était déjà connue. Ce qui m'a tout de suite marquée chez elle, hormis sa grâce et sa beauté, c'était surtout sa modestie et sa simplicité. Elle m'a aussi marquée par sa générosité, sa bonhomie, sa façon d'être dans la vie de tous les jours. Paix à son âme. »Abdelhamid Rabia, comédien : « Une comédienne humble et populaire »« Je viens d'apprendre la triste nouvelle à travers le fil des chaînes de télévisons En-nahar TV et Echourouk TV. Je garde de la défunte le souvenir d'une comédienne humble et populaire. Elle part en laissant derrière elle une carrière pleine marquée par son engagement envers la culture. C'est une comédienne polyvalente. Elle est pétrie de qualités personnelles et professionnelles. Aujourd'hui, l'Algérie a perdu l'une de ses plus grandes actrices. Il convient de savoir que Fatiha a eu le toupet de travailler pendant la guerre de libération nationale et après l'indépendance. Il est difficile de garder un souvenir de Fatiha vu que nous avons longtemps collaboré. Seulement, je me souviens d'elle notamment dans la pièce que j'ai mise en scène en 1989 « Amar Bouzouar », d'après l'adaptation d'un texte bulgare. Elle a été ensuite reprise plus tard en 2012 par la coopérative « Square Port Saïd » sous le nom « Wazir oua Rabi Kbir ». Fatiha avait joué, d'une façon remarquable et gracieuse, le rôle d'épouse d'un ministre, aux côtés de comédiens comme Nadia Talbi, Nouria, Bougaci ou encore Amar Maârouf. »Nadia Talbi, comédienne : « J'étais en admiration devant elle »« Je suis sous le choc. Mon téléphone n'a cessé de sonner depuis un bon moment. Ma belle-s?ur, qui habite Oran, m'informe de cette nouvelle que j'ai rapidement démentie, à cause des rumeurs enregistrées dernièrement. En effet, plusieurs comédiens, dont Biyouna, Athmane Ariouat sont victimes de rumeurs sur les réseaux sociaux. C'est pour cela que j'ai eu du mal à accepter la nouvelle. C'est Mohamed Guechoud, époux de mon amie et collègue Aïda, qui m'a confirmé cette atroce nouvelle. J'étais en admiration devant elle. Elle était belle, élégante, modeste, talentueuse, généreuse. Sans aucune exagération, elle avait toutes les qualités d'une grande dame. Je la considère comme étant ma petite s?ur vu que je suis son ainée d'une année seulement. Chaque année, je l'appelle pour lui souhaiter une bonne et merveilleuse année. Cette année, je n'ai pas dérogé à mon habitude, je l'ai appelée et elle m'a remerciée d'avoir toujours eu une pensée pour elle. Nous étions ensemble la semaine dernière où nous avons pris part à un hommage rendu par la maison de la culture de la wilaya de Souk Ahras au regretté dramaturge Mustapha Kateb. Nous avons ensuite rejoint Seti pour un autre hommage rendu à Samir Staïfi. Le souvenir qui m'a énormément émue, c'est sans aucun doute la confiance qu'elle avait placée en moi. La preuve, elle m'invitait souvent dans des cérémonies familiales. Je suis aussi en admiration devant son époux qui s'est toujours conduit avec elle comme un gentleman. J'adore ce couple, il me fait penser à Nouria et aâmi Kasdarli. »




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