Algérie

QUELQUES POINTS DE VUE



QUELQUES POINTS DE VUE
Dans la presse arabe Les réalisations de l'Intifada al-Quds en un mois (analyse du site alqudsnews.net) sous le titre de «Rectifier la voie et plonger l'ennemi dans la crise» : l'intifada a fait échec au plan de partage de la mosquée al-Aqsa, dans le temps et dans l'espace et mis en échec de la théorie sécuritaire de l'occupation. Elle a fait l'unité palestinienne autour de la lutte, unité géographique et unité des organisations palestiniennes. L'Intifada a remis la Palestine au centre des préoccupations dans le monde, elle a obligé Kerry à se rendre dans la région, malgré toutes les crises actuelles. Elle a mis fin aux paris sur les processus de règlement politique, et aux négociations. Elle a placé la question de la division interne au second plan, et a mis fin à l'espoir de voir naître le «nouveau Palestinien» forgé par le général américain Dayton. Elle a approfondi la crise interne des sionistes qui ne peuvent accepter ni un Etat, ni deux Etats, ni pratiquer un transfert de population. En un mois, l'Intifada al-Quds a accompli plus que la voie des négociations a accompli en l'espace de 20 ans. Dans son article «la fin d'Israël viendra de l'intérieur», Hammad Subh (9 novembre) écrit que depuis 1948, l'entité sioniste propage l'idée que le danger qui la menace viendrait de l'extérieur, des pays arabes, car elle a nié la présence même du peuple palestinien. Après la guerre de 1967 et l'occupation de toute la Palestine, elle fut obligée de reconnaître qu'elle fait face à un peuple, qui vit sur cette terre. Mais les dirigeants de l'entité ont continué à nier la présence palestinienne, jusqu'à la première Intifada en 1987, où des voix se sont élevées dans la société sioniste pour réclamer une discussion avec les Palestiniens. L'Intifada al-Aqsa en 2000 a prouvé aux sionistes que les Palestiniens peuvent les frapper au plus profond de leur entité. Ce qui a le plus blessé les « Israéliens », c'est la popularité de tous les mouvements de la résistance, ce que soit à Ghaza ou ailleurs en Palestine. Aujourd'hui, l'Intifada « des couteaux » a violemment obligé les « Israéliens » à voir la réalité, celle où les Palestiniens ébranlent leur front interne, au moment où l'entité sioniste vit un moment de calme, sinon d'entente, avec des pays arabes. C'est l'intifada actuelle qui ébranle la tranquillité des « Israéliens » et qui les dirige vers les cliniques psychiatriques. Certaines voix «sages » essaient de sauver l'entité juive en réclamant la fin de l'occupation de la Cisjordanie et de Ghaza, pour éviter un « Etat bi-national » catastrophique à leurs yeux, car dans quelques décennies, les Palestiniens seront plus nombreux que les « Juifs » sur la terre palestinienne et leur Etat redeviendrait arabe. A chaque fois que l'Etat sioniste améliore ses relations avec des Etats arabes et pense avoir écarté leur danger, sa situation interne devient de plus en plus critique, pour faire face aux Palestiniens. Ce sont les vérités essentielles du conflit sur la terre de Palestine, entre sa population autochtone et entre des étrangers qui veulent imposer leurs illusions et prétentions. Les réalités profondes s'opposent aux illusions. C'est ce qui fait fuir le soldat armé d'une mitraillette face à un jeune ou enfant armé d'une pierre ou d'un couteau. «L'opprimé attend l'équité, et l'oppresseur le châtiment». C'est toute l'équation palestino - «israélienne». Dans la presse sioniste Article de l'ancien ministre Moshe Arens qui considère que la résistance palestinienne actuelle en Cisjordanie et al-Quds fait partie du «Jihad mondial», en référence à ce qu'a écrit «le philosophe Bernard-Henry Levy dans une revue américaine. La preuve pour Arens est un discours prononcé par un sheikh à Ghaza, appelant à poignarder les sionistes. Pour Arens, des « concessions » possibles de la part des sionistes aux Palestiniens n'aboutiront pas à arrêter la vague «terroriste» car la cause n'est pas la politique sioniste, mais le «Jihad mondial». Ha'aretz, 3/11. Selon Ori Sofer (Ma'ariv, 2/11), la politique de Netanyahu nous emmène vers une «guerre civile». Les Palestiniens ont réussi à semer la panique dans la société «israélienne». Au lieu de chercher une solution politique, la politique de Netanyahu va encourager les «Arabes Israéliens» à mener des opérations, et c'est la « guerre civile » dans un « Etat bi-national » où vivent 52% de Juifs et 48% d'Arabes. Il faut trouver une solution politique autour des « frontières de 1967 ». Comme toujours, la gauche sioniste manifeste un racisme encore plus exacerbé envers les Palestiniens que la droite (Netanyahu ou les autres). Ya'ir Lapid a déclaré que le danger démographique (la présence des Palestiniens) est plus grave que les opérations menées par les Palestiniens contre les sionistes. Pour lui, il faut immédiatement se séparer d'eux (les Palestiniens) car «imaginez-vous si 380 000 Palestiniens vivant dans al-Quds se mettaient à voter et décidaient le moment où ils devraient prier dans la mosquée al-Aqsa»...




Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Nom & prénom
email : *
Ville *
Pays : *
Profession :
Message : *
(Les champs * sont obligatores)