Algérie

Quelques mesures en faveur des PME en détreesse



C'est ainsi que le crédit documentaire que la loi de finances complémentaire pour l'année 2009 avait imposé comme mode de paiement unique applicable à  toutes les opérations d'importation ne concernera plus les entreprises industrielles, désormais autorisées à  effectuer leurs approvisionnent en matières premières, pièces de rechange et acquisition d'équipements de production au moyen beaucoup plus souple de la remise documentaire.
Elles seront également autorisées à  acheter dans l'urgence, au moyen de transferts directs de devises, des pièces de rechange et des inputs, pour l'équivalent de
4 000 000 DA, la Banque d'Algérie étant chargée d'effectuer les actions de transfert correspondantes.
Les importations de biens de consommation en l'état ne seront pas concernées par cette dérogation dévolue aux seules entreprises de production.
Il a, par ailleurs, été décidé qu'à compter du 1er juillet prochain, le Trésor public prendra en charge la bonification des crédits d'investissement  accordés aux PME avec, à  la clé, la compensation de 2% du taux d'intérêt appliqué par les banques. Cette décision constitue une aide appréciable à  l'investissement que les taux d'intérêt trop lourds ont quelque peu découragé.
Les banques seront également instruites à  l'effet d'accorder aux promoteurs d'investissements productifs, des différés de remboursement de crédits. Ce différé sera de trois ans pour les crédits à  court et moyen termes,  et de cinq ans pour les crédits à  long terme.
C'est la Banque d'Algérie qui sera chargée de la couverture des risques de changes encourus, notamment par celles qui investissent sur le long terme.
Il a, enfin, été retenu que les banques soient instruites pour faire preuve de mansuétude à  l'égard des PME économiquement viables, mais qui éprouvent des difficultés à  rembourser leurs dettes aux échéances prévues. Les banques seront ainsi invitées à  accorder à  cette catégorie de PME un rééchelonnement dénué de frais bancaires (Agios) sur trois années  et le trésor à  prendre en charge les intérêts bancaires arrivés à  échéance durant cette période transitoire.  
La question centrale du climat des affaires, véritable talon d'Achille de l'investissement, aussi bien national qu'étranger, en Algérie, dont la Banque mondiale vient de livrer un classement mondial, peu élogieux pour notre pays, la tripartite s'est séparée avec la promesse faite par le Premier ministre d'installer des groupes de travail ayant pour mission de proposer des actions à  entreprendre en vue d'améliorer l'environnement des affaires.   


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