Quelles solutions '

Avec les temps qui courent et toute cette faune qui gravite autour du football, il ne faut pas s'attendre à des miracles. Ni à ce que cette discipline connaisse des jours meilleurs.Que de fois n'a-t-on pas attiré l'attention sur la gestion chaotique de nos clubs mais tous nos messages sont restés lettre morte. Pire encore, la situation empire au fil des années et pas le moindre signe de changement ne se dessine à l'horizon. Les responsables, bien calfeutrés dans leurs salons, évitent même d'en faire cas et se contentent uniquement de faire les spectateurs, applaudissant paradoxalement les mauvaises actions et les échecs souvent, on ne sait pas quel miracle, transformés en succès. Bien des années se sont écoulées depuis 1982 quand ce même football a fait vibrer le monde grâce à une équipe dont la majorité des joueurs étaient issus du championnat national. Mais cette époque est révolue et une autre mentalité s'y est ancrée, enracinée transformant ce football en une résonnante caisse où puise tout le monde. Aucune relève, aucun travail en direction des jeunes, une prise en charge chaotique des petites catégories et rien n'indique le moindre changement pouvant être salutaire pour une discipline prise dans la tourmente de l'argent, très mal exploité s'il ne prend pas une toute autre direction. Le temps a fini par mettre au grand jour, l'ampleur de l'anarchie ambiante qui y règne et pas le moindre doigt n'est bougé pour trouver des solutions à même de sauver les meubles. Ou si, les responsables adeptes du moindre effort, ont trouvé la parade pour en quelque sorte sauver la face. En panne de joueurs de haut niveau, ils puisent ailleurs, dans le vivier des autres pays formateurs où le football a vraiment un sens. Et où la formation n'est pas un vain mot. Ces pays s'occupent de former des joueurs pour notre pays qui ne déboursent aucun centime pour les récupérer et les injecter en équipe nationale. La solution la plus simple.