Algérie

QUELLES REPERCUSSIONS AU SCANDALE'



QUELLES REPERCUSSIONS AU SCANDALE'
Les accusations sont graves et les circonstances ainsi que le moment de leur «divulgation» tombent mal avec ce problème de la violence.Une question à laquelle il est vraiment difficile d'y répondre surtout si on se base sur le «socle» des preuves à fournir. Ainsi, l'arbitre assistant du match de Ligue 2, entre le CA Bordj Bou Arréridj et le WA Tlemcen, à savoir M. Bitam qui non seulement quitte ses partenaires en plein match, mais fait des déclarations si fracassantes et «dangereuses» que cela risque de faire couler beaucoup d'encre en ces moments pénibles que traverse notre football avec la violence dans les stades. En tout cas, les déclarations du juge de touche Bitam touchent non seulement le président de la Ligue de football, mais vont plus loin avec ce sujet désigné comme «haut responsable» qui a exigé de favoriser une équipe par rapport à une autre en supercoupe d'Algérie entre le MC Alger et l'USMA. Au vu de ce qui se passe depuis quelques temps et les déclarations des dernières années sur la corruption dont ont été accusés, entre autres, les arbitres, c'est la première fois dans l'histoire du football qu'un arbitre algérien fasse de telles déclarations surtout après avoir commis une faute grave en quittant ses partenaires en plein match. Les répercussions de ces déclarations vont d'abord retomber sur l'arbitre lui-même. La première infraction qui est une véritable faute grave est d'avoir quitté un match au cours de celui-ci. D'autre part, le même arbitre va être appelé, si ces déclarations feront l'objet de poursuites sur le plan juridique, à fournir les «preuves» de ce qu'il a avancé. On le sait depuis fort longtemps et surtout depuis qu'on lance à bout de champ des arbitres en pâture en les traitant de corrompus. Or, ceux qui les ont dénoncés se sont toujours trouvés devant le fait accompli de ne point pouvoir fournir de preuves. Et c'est ce qui rend la situation de Bitam vraiment compliquée. Maintenant reste à savoir si M. Bitam a véritablement des «preuves». Et si tel était le cas, l'affaire deviendrait plus importante et là, ce serait une véritable catastrophe pour notre football. Car, non seulement, il y aurait plusieurs accusés et donc il faut s'attendre à des réactions de leur part et pourquoi pas d'autres révélations aussi. Et puis, il y a surtout ces épées de Damoclès qui ne sont autres que la Confédération africaine de football et la FIFA. Car, leurs réactions seraient donc envisagées dans ce cas-là. Et puis, à l'intérieur de notre mouvement sportif, il va y avoir beaucoup d'interventions à attendre de la part des pouvoirs publics bien sûr, sans oublier les premiers concernés, la Ligue de football professionnel et la Fédération algérienne de football. Les accusations sont graves et les circonstances ainsi que le moment de leur «divulgation» tombe mal avec ce problème de la violence que tout un chacun est en train de combattre avec un suivi jamais égalé jusqu'à présent. Et là, il est utile de rappeler qu' au sein de la Ligue des droits de l'homme, la Laddh, il y a une cellule de lutte contre la corruption qui pourrait bien intervenir, dont sont membres des avocats et des syndicalistes. Les acteurs de ce groupe se sont engagés à s'activer sur deux volets: soutenir les citoyens dans la dénonciation des actes de la corruption par la transmission d'informations aux instances judiciaires compétentes. Mener des actions de formation et de sensibilisation, en distribuant des outils de sensibilisation contre la corruption. Ces «accusations», car il faut bien appliquer l'adage disant que tout un chacun est innocent jusqu'à preuve du contraire, sont là et doivent apparemment déclencher, sous une forme ou une autre une enquête sur les sujets, car il y en a plusieurs. Et voilà que tout serait donc une question de preuves à fournir. A moins que...




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