Algérie

Quelle tragédie ! (VI)



Quelle tragédie ! (VI)
On ne soulignera jamais assez la nécessité d'être tolérant envers ceux qui sont en gros du même bord que nous mais ne partagent pas exactement toutes nos idées - une telle concordance de vues peut-elle d'ailleurs exister '...La tolérance devrait aussi être de rigueur envers des gens complètement différents mais ayant objectivement les mêmes intérêts.Dans ce contexte, on pourrait multiplier à l'infini les exemples de sites ou de personnes foncièrement honnêtes, ou qui en donnent l'impression, mais qui reprennent à leur compte certaines absurdités de la propagande officielle. Est-il important que quelqu'un soit croyant ou pas, ou de telle ou telle confession, ou de telle ou telle famille (ou chapelle) politique ' Comme on ne peut pas être d'accord sur tout, il faut bien se contenter d'aller à l'essentiel et ne pas trop s'accrocher aux détails. Néanmoins, il convient de se fixer quelques principes de base qu'il sera difficile de transgresser sans se trahir soi-même.Où passe la ligne rouge ' Pas toujours facile à déterminer, mais ce qui est certain, c'est qu'elle sépare les promoteurs-profiteurs du nouvel ordre mondial de leurs victimes.Chacun a le droit d'avoir sa propre ligne rouge et de la placer où bon lui semble. L'histoire peut-elle nous aider à y voir clair ' En principe, oui. Encore faut-il la connaître, sinon comment en tirer les leçons qui s'imposent ' La disparition de la mémoire historique permet toutes les entreprises de discrédit ou de récupération. Le cadre du possible : Le caractère désespéré de la situation actuelle résulte du fait qu'il est pratiquement impossible, dans un pays isolé, de stopper la régression et de repartir de l'avant sans risquer une intervention extérieure immédiate. Selon le pays concerné, la marge de man?uvre est plus ou moins étroite. Paradoxalement, c'est en Amérique du Sud, aux portes de l'Empire, qu'elle est apparemment la plus étendue (Venezuela, Bolivie). Le cadre naturel de l'action politique citoyenne est depuis longtemps l'Etat national. Si l'on supprime ce cadre, comme cela commence à être le cas aujourd'hui, l'action devient impossible ou totalement inefficace (elle se régionalise et se concentre sur des thèmes sans importance). Si un mouvement de résistance à la mondialisation veut avoir quelque chance de succès, il doit donc avant toute chose restaurer la souveraineté nationale comme cadre de son action, car il est peu probable qu'il soit en mesure de s'établir d'emblée à l'échelle mondiale sans violer les souverainetés. Les mouvements populaires ou nationaux respectent les particularités locales et ne se préoccupent pas trop de ce que fait le voisin. Eriger un monde sans frontières ne fait certainement pas partie de leurs objectifs, du moins pas avant longtemps. Les maîtres cosmopolites de la mondialisation, eux, se fichent des particularités nationales (à deux exceptions près : les USA et Israël). Ils veulent tout, tout de suite. Dans leur lutte à mort contre le reste du monde, ils ont tous les avantages aussi longtemps que le monde reste passif. (A suivre)




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