Algérie

Quelle tragédie ! (I)



Quelle tragédie ! (I)
En dépit des artifices relayés par la caste politique mondiale et ses médias asservis, l'humanité vit une véritable tragédie.Un drame consommé, une mort lente, sans pouvoir autant trouver une issue de sortie dans un système conçu dans la seule perspective de la domination d'une minorité de profiteurs, d'oligarques sans scrupules. Dans ce sens, l'éternelle question qui se pose est la suivante: « qui est responsable de la catastrophe en cours '». Avant de pouvoir répondre à cette question, il serait nécessaire de savoir à qui appartient le monde. Connaître les principaux groupes industriels et commerciaux de la planète (liste Fortune 500) (http://money.cnn.com/magazines/ fortune/global500/2007/full_list/ind ex.html), et pouvoir dire quelles puissancesbancaires (http://www.accuity.com/usefullinks/ bank-rankings/) ou financières les dominent, nous permettrait déjà d'avancer d'un grand pas dans la bonne direction. Pas si facile, cependant, car les listes disponibles ne sont généralement ni complètes ni à jour. Et puis, même si l'on possède ces informations, cela ne renseigne pas pour autant sur les noms des gros actionnaires qui dominent les empires financiers, lesquels sont eux-mêmes les maîtres des groupes industriels et commerciaux qui manipulent le pouvoir politique et les médias. Les grands conglomérats financiers sont parfois centrés sur un groupe bancaire (par exemple Citigroup/Citibank ou Goldman Sachs). D'autres fois, ils sont basés sur des fortunes personnelles ou peuvent être considérés comme « indépendants ». La discrétion étant de mise dans ce domaine, il est très difficile de se faire une idée précise sur la question. Ainsi, « le capitalisme d'aujourd'hui n'est plus celui que nous connaissions il y a une trentaine d'années», explique Samir Amin dans un article intitulé « La nouvelle ploutocratie née de la mondialisation ». Pour l'auteur, nous sommes parvenus à un stade de centralisation du capital sans commune mesure avec celui qui a caractérisé le capitalisme historique durant les cinq siècles de son déploiement. Une poignée d'oligopoles occupent seuls toutes les hauteurs dominantes de la gestion économique nationale et mondiale. Il ne s'agit pas d'oligopoles strictement financiers mais de «groupes» au sein desquels les activités de production de l'industrie, de l'agro-business, du commerce, des services et évidemment les activités financières (dominantes au sens que le système est dans son ensemble «financiarisé», c'est-à-dire dominé par les logiques financières) sont étroitement associées. Il s'agit d'une «poignée» de groupes : une trentaine gigantesque, un millier d'autres, guère plus. Dans ce sens on peut parler de «ploutocratie», même si ce terme peut inquiéter ceux qui se souviennent de son usage abusif par les démagogues du fascisme. (A suivre)




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