Algérie

Quelle stratégie pour la stabilité des quartiers chauds '



Quelle stratégie pour la stabilité des quartiers chauds '
Si la sûreté urbaine a tenté de prendre le taureau par les cornes en organisant une rencontre avec les citoyens des deux quartiers en question et les élus locaux, tout en encourageant la police de proximité, beaucoup reste à faire de la part des autorités locales et de la société civile.Avec un bilan lourd de 21 personnes incarcérées et condamnées à 3 ans de prison ferme, et 3 autres en fuite condamnées par contumace à 5 ans de prison ferme, sans oublier une APC partie civile, la guerre des gangs ? des relogés de Medioni contre une partie de la population du quartier populaire El-Bario à Oued Tlélat ? a montré l'ampleur du danger qui guette la stabilité sociale des quartiers de toute la commune."Les auteurs des troubles et agressions sont neutralisés, et après '", s'interrogent les citoyens.Si la sûreté urbaine a tenté de prendre le taureau par les cornes en organisant une rencontre avec les citoyens des deux quartiers en question et les élus locaux, tout en encourageant la police de proximité, beaucoup reste à faire de la part des autorités locales et de la société civile. "Rien n'a été entrepris par la commune. Au lieu d'encourager des représentants crédibles des quartiers chauds, organiser des festivités sportives et culturelles, faire participer la société civile dans chaque mesure à entreprendre, tout le monde attend la prochaine récidive", peste un groupe de jeunes de la cité des 400-Logements des relogés de Medioni à Oued Tlélat. Les victimes du quartier El-Bario sont prêtes à renouer le dialogue et ouvrir une nouvelle page pacifique avec leurs adversaires voisins dans un cadre légal pour une pérennité, car la justice seule ne peut garantir la stabilité des quartiers. "Nous sommes prêts à dialoguer et participer à la stabilité", déclare un ex-sportif du quartier El-Bario. "La prison est une partie de la solution, mais le reste n'arrive toujours pas", souligne un proche d'un condamné. D'autre part, l'intervention du maire de la commune, lors de la nuit des affrontements, a été maladroite et a failli embraser toute la localité en accusant les victimes de fréquenter les dealers. "Certes, il y a quelques délinquants parmi nous mais il ne faut pas généraliser. Nous aussi nous sommes victimes de ce gang", confie un père de famille. Y aura-t-il des mesures d'accompagnement afin de démilitariser (armes blanches) les quartiers chauds en offrant une politique d'intégration et de dialogue 'N. B.




Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Nom & prénom
email : *
Ville *
Pays : *
Profession :
Message : *
(Les champs * sont obligatores)