Algérie

Quel sort pour les étudiants '



Quel sort pour les étudiants '
Ils sont nombreux à avoir déposé leurs dossiers pour postuler à la carte Chifa qui leur facilitera l'achat de médicaments et leur évitera les attentes mensuelles pour les remboursements.
Eux, ce sont les étudiants. Mais après des mois d'espérance et d'impatience, rien ne leur a été signifié. Ils ont beau se représenter devant le guichet de la CNAS de Boumerdès, leur demande se heurte toujours aux «pas encore», «la carte Chifa n'est pas prête». Ils interpellent le ministre du Travail qui a annoncé la généralisation de cette fameuse carte à partir du 1er août prochain et se disent inquiets, d'autant plus qu'à Boumerdès, les remboursements se déroulent dans l'opacité totale. Sinon, comment expliquer que les demandes de remboursement déposées il y a des mois, voire une année, n'ont aucune existence dans les comptes CCP censés les accueillir ' Les inquiétudes pour les étudiants de Boumerdès sont doublement légitimes quand on sait que cette formule a été lancée depuis des années à titre pilote. Par ailleurs, la CNAS de Boumerdès s'illustre également pour des réceptions au niveau du contrôle médical des assurés atteints de maladies chroniques que la règlementation classe comme ayants droit à 100% de remboursement, mais que les médecins-contrôleurs, même devant des dossiers médicaux solides de médecins assermentés ou spécialisés, refusent de leur accorder le statut de malades chroniques et se contentent du 80% auquel n'importe quel malade a droit. Le ministère doit intervenir pour ces deux cas et apporter les éclaircissements nécessaires. Que l'on sache à la direction générale de la CNAS que des citoyens se sont présentés à multiples occasions pour récupérer la carte Chifa, mais à chaque fois, on leur signifie qu'elle n'est pas prête. Certains finissent carrément par abandonner. Pourquoi leur déclarer qu'elle leur sera délivrée en un mois quand on est incapable de tenir sa promesse. Décidément, la mauvaise communication est un mal qui ronge toutes les représentations officielles aussi sociales soient-elles.


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