Quel sort pour les Algériens résidant en Libye '

Depuis le rapatriement de l'ambassadeur et du personnel de la représentation diplomatique en Libye, le flou plane sur le sort des Algériens résidant sur le territoire de ce pays.Combien de familles et d'Algériens résident dans ce pays en guerre ' Dans quelle région et dans quelle ville sont-ils ' Quel sort a été réservé par le gouvernement à nos compatriotes qui se trouvent toujours en Libye ' Nombreuses sont les questions à ce sujet et malheureusement aucun responsable n'est en mesure de nous répondre, que ce soit du côté algérien ou libyen. Selon plusieurs sources, des familles algériennes résidant à Tripoli ont lancé plusieurs cris de détresse, réclamant l'aide des autorités algériennes pour leur rapatriement. C'est le cas de M. Bendaoud qui a indiqué que plusieurs Algériens ont été victimes d'attaques de bandes armées. Ce dernier a ajouté qu'une anarchie règne et que les étrangers sont menacés, et que lui et sa famille se sentent abandonnés. Cela a contraint le bureau de wilaya de la Ligue algérienne pour la défense des droits de l'Homme de Chlef d'interpeller les autorités algériennes pour procéder au rapatriement de cet Algérien et des autres compatriotes résidant dans ce pays. Si les familles des Algériens résidant dans la capitale libyenne n'ont pas pu quitter Tripoli pour rentrer en Algérie, que doit-on dire alors des autres régions ' Nous n'apprenons rien à personne en disant que la situation sécuritaire est dramatique en Libye, pour ne pas dire que ce pays a plongé dans la guerre civile. En plus des enlèvements et des assassinats qui sont au quotidien à Benghazi et à Tripoli, certaines autres villes à l'image de Derna sont contrôlées par Al-Qaïda et des groupes armés. A Benghazi, les combats à la kalachnikov qui opposent plusieurs groupes armés ont laissé la place aux armes lourdes et même à l'aviation. Les militaires sous les ordres du général en retraite Khalifa Haftar ont bombardé à plusieurs reprises des sites dans la ville de Benghazi. Que va faire l'Etat ' Attendons pour voir.