Malgré les «garde-fous» mis en place et en dépit des multiples actions menées par l'Etat contre la corruption et le blanchiment d'argent, rien ne semble arrêter ces deux «calamités» qui deviennent, hélas !, monnaie courante chez les citoyens.Pour lutter contre ces fléaux, le président de la République, les chefs de gouvernement qui se succédé ont fait de ces deux dossiers, notamment la corruption, leur cheval de bataille. Malheureusement, ces efforts n'ont pas pu arrêter ce «poison» qui touche pratiquement la majorité des secteurs. Au niveau international, certaines organisations qui lutte contre ces fléaux, continuent de classer l'Algérie parmi les pays les plus corrompus au monde. Contrairement à la lutte contre la corruption entamée depuis plusieurs années et ce, même si elle n'a pas donné de résultat, le blanchiment d'argent ne semble pas pour l'instant inquiéter personne. Sur le terrain, des milliards et des milliards de cet «argent sale» ont été injectés dans les différents investissements, mettant en péril l'économie nationale, sans que personne ne bouge le petit doigt. Pourtant, il faudrait être complétement sourd et aveugle pour ne pas entendre parler et pour ne pas voir les investissements grandioses, réalisés aux coûts de plusieurs milliards par des personnes sans emploi et qui ne possèdent comme diplôme que leur carte d'identité ou permis de conduire. Circulant dans leurs véhicules de luxe, les chômeurs-milliardaires distribuent les liasses d'argent à partir du coffre de leur véhicule. Les mots chèque, virement, facture et impôt, n'existent pas dans le vocabulaire de cette catégorie de personne. Le comble est que ces personnes bien connues par les citoyens ne fréquentent pas n'importe qui, même les simples commis de l'Etat, car ils n'auront pas cette chance de les approcher. Il suffit simplement de jeter un coup d''il dans la grande cylindrée conduite par l'un de ces personnes (côté passager) pour avoir une idée sur la personnalité du fortuné. C'est le cas d'un citoyen habitant une ville de l'est du pays qui nous a indiqué qu'il a été fortement surpris de voir un magistrat à bord de la voiture d'un prometteur-chômeur, avec qui il avait un litige foncier. «C'est à ce moment que j'ai compris pourquoi les avocats que j'avais consultés n'étaient pas chaud, pour ne pas dire qu'ils ont refusé de me défendre», a-t-il déclaré. Notre interlocuteur nous a indiqué que son adversaire a finalement obtenu gain de cause en présentant au tribunal des faux documents. Le citoyen en question a ajouté qu'il avait même saisi le parquet pour faux et usage de faux, mais sa plainte a été classée sans suite, sans qu'aucune enquête ne soit ouverte. A ce même sujet, nous avons tenté d'avoir plus de détail au niveau de la cellule de communication de la Cour auquel est rattaché le tribunal, en vain. Ce fait n'est pas unique, nous pouvons remplir plusieurs pages et même écrire des livres sur des cas similaires à ce qu'on a donné auparavant. En somme, quel remède pour stopper cette «hémorragie» et mettre fin à ces pratiques qui nuisent aux pays et qui portent atteinte à l'économie du pays ' La solution ne sera pas certainement pas pour demain, ce qui profite aux personnes indélicates qui se sont enrichies sur le dos du pays par le biais de l'argent du banditisme, de la drogue et du terrorisme.
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Posté Le : 01/07/2014
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Moncef Rédha
Source : www.lnr-dz.com