Peut-on dire qu'il y a un trop plein de vie politique ou un vide politique ' Nous sommes au lendemain de l'élection présidentielle et rien n'est assez précis.Où allons-nous et où n'allons-nous pas' Certains ont tendance à vouloir poser la question de savoir s'il y a un pilote dans l'avion. Si nous ne savons pas ce qui va se passer, si l'opposition ne sait pas non plus ce qui va se passer et surtout ce qui ne va pas se passer, car cette deuxième remarque devrait être plus importante, si on veut conjurer le pire. Pourquoi le pire' Comme à chaque élection présidentielle, ce sont les mêmes remarques qui sont faites. Quelles sont ces remarques ' Elles sont liées à l'honnêteté de l'élection et à l'impartialité de l'administration. Puis tout revient à la normale. Les partis pensent aux futures élections, à d'autres échéances, à la révision de la Constitution à une nouvelle transition. Il est vrai que cette fois-ci, l'après- élection a revêtu un cachet spécial. Pourquoi spécial ' Parce que l'Algérie continue à fonctionner alors qu'elle a été déclarée malade. Pourquoi encore spéciale ' Parce que cette fois-ci, pour la première fois, on parle de l'armée. En bien ou en mal, on en parle quand même. On lui demande de sortir des casernes pour arbitrer un jeu politique. Ce " on " a la certitude que rien ne pourra se faire de consensuel sans l'implication de l'armée.Nous sommes vraiment dans une situation inédite. Une situation qui ne ressemble à aucune autre.Ce qui va se passer, est-il programmé ' Certainement que tous les scénarios sont prévus et même simulés. Certainement qu'on a sous pesé la probabilité qu'on aille vers l'aventure. En tout cas, on ne parle plus des lendemains qui vont chanter. En tout cas, il est une certitude que l'armée ne va pas se diviser, bien qu'elle soit sollicitée pour le faire, car les menaces sont assez évaluées comme dangereuses. Même s'il peut y avoir des divergences entre les officiers supérieurs, ce qui est tout à fait normal, car la prévision de l'avenir n'est pas une science exacte, et les officiers n'ont pas été tous à la même école, pour penser et agir comme des automates programmés, leur attitude ira dans le sens de la mise de la sécurité nationale au-dessus de tous les intérêts de groupe. Du moins cela paraît-il ainsi. Mais, il se pose tout de même un problème. Faudrait-il que l'armée définisse le seuil politique au-delà duquel la sécurité nationale serait en péril ' Qui devrait avoir la charge de le définir '
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Posté Le : 16/10/2014
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : N B
Source : www.lemaghrebdz.com