En 1854, le consciencieux éditeur de la très-intéressante Crô-niect de los Barbarrojas, ouvrage de Francisco Lopez de Goma-ra (1), nous apprenait que les historiens Espagnols n'étaient pas d'accord sur la détermination du lieu où fut tué le fondateur de la Régence d'Alger (2). 11 mettait en même temps en lumière une pièce très-curieuse, inconnue jusqu'alors et d'une grande valeur ; c'était le brevet conférant la noblesse à Garcia Fernandez de la Plaza (3), qui avait tué Aroudj de sa propre main. Ce do-cument officiel relate en détail les circonstances qui ont précédé et accompagné l'exploit de l'Alferez anobli ; mais il ne nous dé-signe malheureusement pas d'une manière très-nette l'endroit où ce fait d'armes s'est accompli. La discussion restait donc ou-verte, et il n'y avait été apporté qu'un nouvel élément fourni par le général D. Crispin Ximenez de Sandoval (4), qui avait trouvé, dans un ancien dossier de propriétés appartenant à un habitant de Tlemcen, une mention constatant qu'Aroudj avait été battu et tué dans le Djebel Beni-Moussa.
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Posté Le : 12/04/2023
Posté par : patrimoinealgerie
Ecrit par : H.-D De Grammont
Source : Revue Africaine N°22