Sauver sa saison sera l'objectif des deux équipes, le CRB et le CSC qui se retrouvent cet après-midi à Alger après s'être départagés par un maigre avantage des Constantinois chez eux, à l'aller (1-0).Une élimination aujourd'hui signifierait la fin d'une triste saison pour les deux Chabab. Les deux antagonistes ont pratiquement assuré leur maintien en Ligue 1 Mobilis en dépit d'un parcours cahoteux. Les Belouizdadis étaient lanternes rouges au tomber de la première phase du championnat. Leur sort semblait scellé. C'est l'arrivée d'une équipe dirigeante, la solidarité de sa galerie et l'enrôlement d'un ex-coach du CSC, Abdelkader Amrani pour ne pas le nommer qui a remis sur selle une équipe attendue en Ligue 2 depuis sa création, en 1962. Qu'à cela ne tienne ! Aujourd'hui, les gars de Laâqiba vont devoir rappeler aux leurs l'histoire de certaines saisons où l'équipe allait mal en championnat mais arrivait quand-même à conclure un beau parcours en Coupe d'Algérie. Les épisodes de 1987-1988 et 2003 -2004 sont encore vivaces dans l'esprit des fans Rouge et Blanc. Alors une troisième finale après une saison globalement catastrophique ' Réponse cet après-midi lorsque Sayoud, le métronome des Belouizdadis, et ses camarades accueilleront un adversaire qui leur réussit fort bien. Un CSC qui a lui aussi connu des déceptions cette saison malgré une présence remarquable en Ligue des champions d'Afrique. Les footballeurs de l'Antique Cirta ont quitté la compétition continentale les armes dans les mains ne s'avouant vaincus que face aux champions sortants. Avec un effectif qualitativement limité et quantitativement réduit par les blessures à répétition (Abid, Beldjilali, Belkheir, Laroussi etc.), la formation Vert et Noir a «bricolé» jusqu'à l'arrivée de Denis Lavagne. L'entraîneur français a su en un temps record comment faire profiter son team de ses faibles moyens techniques et l'indisponibilité d'un grand contingent de ses effectifs à l'occasion de l'épreuve continentale mais également en compétitions nationales. A ce titre, il faut signaler que si, affaibli en attaque par les blessures et la baisse de forme des éléments qui constituent ce compartiment (Abid, Djabout, Belkheir et autre Belkacemi), le CSC a montré ses limites en la matière en championnat (23 buts en 23 matchs joués), sa performance est moins timide en LDC (15 buts en 12 rencontres). C'est en défense que le paradoxe constantinois se fait plus apparent avec une arrière-garde qui encaisse 15 buts localement (meilleure défense ex-æquo avec la JS Saoura) mais assez permissive sur le plan africain (12 buts en 12 matchs) avec notamment des défaites larges face aux Tunisois de l'eST. Une tendance qui s'est aggravée en raison des blessures contractées par certains éléments (Laroussi, Salhi et récemment le gardien Rahmani) et qu'il faudrait maîtriser à l'occasion de cette fin d'exercice ô combien sensible. Une sortie prématurée aujourd'hui pour un club qui rêve d'atteindre le show final depuis l'indépendance. Lui qui a été si près d'un tel objectif à trois reprises (1987,1992 et 2012) éliminé respectivement par la JS Bordj Menaïel à Oran (1-0 après prolongation), l'ASO Chlef à Alger (aux tab) et 'le CR Belouizdad (0-1). Pour les Sanafir, la représentativité de la ville des Ponts suspendus qui avait pleuré les défaites du MOC (en 1964 contre l'ES Sétif, en 1975 devant le MC Oran et en 1976 face au MCA) et du CREC (1985 face au MCO) est en jeu. Cirta fêtera-t-elle son premier trophée grâce à son Doyen ' Réponse cet après-midi au sifflet final de M. Benabdellah qui honorera sa «première» demi-finale aux côtés des internationaux Etchiali Abdelhak et Omari Bouabdellah.
M. B.
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Posté Le : 24/04/2019
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Mohamed Bouchama
Source : www.lesoirdalgerie.com