En tout cas, il a fait un bon parcours avec la JSK qui est, il ne faut pas l'oublier, en train de jouer pour la place de dauphin qui lui ouvre la porte de la Ligue des Champions africaine la saison prochaine. Le coach tunisien Ammar Souayah dont l'avenir à la JSK semble de plus en plus compromis a fait du bon travail malgré les quelques faux pas qui ont d'ailleurs été sanctionnés par des défaites amères à domicile. La dernière défaite, très amère d'ailleurs et fortement conspuée a été celle face au CSC (1-3). Une défaite qui semble précipiter son départ même si, pour l'instant, aucune information officielle n'a été donnée ni divulguée par la direction. Selon une source proche de la direction, Souayah aurait émis le souhait de discuter avec le président sur cette question, plus tôt que prévu. Cela fait, ajoute notre interlocuteur, plus d'un mois que l'entraîneur tunisien a laissé entrevoir des signes de lassitude. En fait, beaucoup de supporters considèrent que Souayah n'a pas apporté le plus espéré à son arrivée à Tizi Ouzou à la place de Stambouli. Mais, ajoutent-ils, il n'a pas aussi fait pire. L'équipe se porte globalement bien avec un classement honorable inespéré, il y a quelques années. Les Canaris sont, il est vrai, inconstants dans leur niveau avec des résultats en dents de scie mais ils demeurent toujours dans la moyenne. «Ce n'est pas tous les clubs qui sont à la deuxième place et ce n'est pas parce qu'on n'est pas champions que le club va mal. Le football est ainsi fait», affirme d'ailleurs un ancien supporter qui a tenu à rappeler que même du temps de la Jumbo Jet, les Canaris ont concédé des défaites à Tizi Ouzou et n'ont pas toujours été champions d'Algérie. Toutefois, il convient de rappeler que la pression a toujours été cette épée de Damoclès suspendue au-dessus des têtes des camarades de Boukhenchouche. Dans une déclaration à la presse, le président Iarichane réclamait une série de victoires à ses joueurs sachant que les rencontres qui allaient suivre étaient très difficiles. Une pression gratuite venue s'ajouter à celle des supporters qui réclament de grands objectifs alors que l'équipe est très jeune et encore en formation. D'aucuns auront remarqué en effet que la pression est un facteur qui agit négativement sur les joueurs. Pour certains vieux supporters, les médias jouent également un rôle en alimentant cette pression infernale sur les joueurs. «Quand un joueur lit un titre où il est écrit «les Canaris n'ont pas le droit à l'erreur», «Les Canaris n'ont pas droit de perdre» alors ils perdent parce qu'ils jouent avec une terrible pression», déplore-t-il. Aussi, à l'état où sont les choses, il serait illogique de prétendre juger le travail de Souayah. Les supporters n'ont jamais réclamé son départ. Et il n'appartient qu'à lui seul de dire clairement s'il veut rester ou partir.
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Posté Le : 09/06/2022
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Kamel BOUDJADI
Source : www.lexpressiondz.com