Algérie

Quel avenir pour les travailleurs '



Quel avenir pour les travailleurs '
Le refus de la direction de l'Algérienne des eaux (ADE) d'autoriser la réouverture de cette unité, en activité depuis plus de trente ans, continue de faire des remous.Ils sont environ cent (100) travailleurs de l'unité d'embouteillage et de production d'eau minérale au nom commercial Hammamet, à être depuis le mois de juillet 2013 en chômage technique. Ils menacent d'entrer en grève de la faim pour protester contre la décision de la direction de l'Algérienne des eaux (ADE) qui refuse toujours d'autoriser la réouverture de cette unité, en activité depuis plus de trente ans. Il faut rappeler que la production de cette unité a été suspendue en juillet 2013 par les services de la direction du commerce de Tébessa.Une décision prise après qu'il a été détecté un germe coliforme dans le lot A10, suite aux résultats des analyses effectuées sur des prélèvements pris sur plusieurs lots. En décembre dernier et après avoir pris en charge toutes les recommandations, entre autres la purification des eaux du streptocoque, l'unité a été autorisée, par décision du wali, à remettre en marche ses chaînes. Celle-ci demeure cependant à l'arrêt à cause de la décision de l'Algérienne des eaux, lui interdisant d'exploiter l'eau de source «Hammamet», sous prétexte que cette dernière a été destinée à l'alimentation de la ville de Hammamet. Une décision jugée draconienne par les responsables de la SARL Bouakouz. Auparavant, le directeur de l'ADE de Tébessa avait déclaré à El Watan, qu'après l'examen des dossiers du bénéfice de concession de cette unité par le ministère des Ressources en eau, il a été découvert que l'unité avait exploité durant plusieurs années l'eau d'une source qui n'était pas la sienne. Chose catégoriquement démentie par les gérants de la SARL.«Ce qu'a déclaré Hajej Hocine, le directeur de l'ADE à El Watan est faux. Nous exploitons depuis plus de vingt ans les eaux de cette source. Alors si cette source était destinée vraiment à l'alimentation de la commune de Hammamet, pourquoi alors l'autre unité Youkous y puise '», réfute Nacerdine Douib, un responsable de l'unité Hammamet. «Nous défions ce directeur de nous montrer un seul document qui prouve que cette source n'est pas la nôtre », s'indigne Tahar Aïssaoui, un cadre à la même unité.




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