Algérie

Quel avenir pour le monde et les pays émergents


Quel avenir pour le monde et les pays émergents
La crise économique mondiale menace beaucoup de pays développés mais peut représenter une réelle opportunité de croissance pour l'économie nationale, selon les experts qui estiment que l'économie algérienne présente des atouts considérables qui lui permettent de réaliser une performance encore plus importante, de se diversifier et de se libérer de sa dépendance vis-à-vis des recettes des hydrocarbures.
La crise économique mondiale menace beaucoup de pays développés mais peut représenter une réelle opportunité de croissance pour l'économie nationale, selon les experts qui estiment que l'économie algérienne présente des atouts considérables qui lui permettent de réaliser une performance encore plus importante, de se diversifier et de se libérer de sa dépendance vis-à-vis des recettes des hydrocarbures.
Certains experts proposent même la création d'un fonds souverain algérien doté d'un capital d'au moins 50 milliards de dollars pour le rachat de participations dans les plus grandes firmes internationales en difficultés. De telles actions permettraient de développer la base industrielle nationale notamment par l'acquisition de la technologie et de pénétrer de nouveaux marchés.
La crise économique actuelle, due essentiellement au surendettement des ménages aux USA en 2008, n'est pas la seule dans l'Histoire. En 1929, juste après la Seconde Guerre mondiale, le monde a connu une crise que les experts décrivent semblable à l'actuelle. Dans ce contexte et avec les nouvelles donnes, quel avenir pour l'Algérie, les pays émergents et ceux dits développés quatre ans après le déclenchement de la crise de 2008'
Mais où en était donc la crise de 1929 trois ans et demi après le krach '
Trois ans et demi après le krash boursier de 1929, nul n'est encore fixé sur les causes de la crise, ni sur les solutions à y apporter. Comme aujourd'hui... Les économies européennes se trouvent plongées dans la plus profonde dépression qu'elles aient connu, en temps de paix, depuis 1929. Il est tentant de s'interroger sur la gravité comparée des deux dates, trois ans et demi plus tard. 1932 a vu aux Etats-Unis, se créer la Reconstruction Finance Corporation, qui accorde des crédits publics à un certain nombre de banques. Mais elle fait l'objet d'accusation de favoritisme. Sous la pression du Congrès, elle rend publique en août, la liste des banques bénéficiaires, qui aussitôt, font l'objet de retraits massifs qui annulent largement l'effet favorable de son appui. Les Etats-unis en crise ont assisté le 29 mai, la même année, à la marche des vétérans sur Washington pour obtenir le paiement de leurs dus. Le 8 juillet, l'indice Dow Jones a atteint son minimum historique et le 8 novembre, Franklin D. Roosevelt est élu président du pays. A l'étranger, la crise a atteint son maximum d'ampleur au Japon, en juillet 1932, puis en Allemagne en janvier 1933, ouvrant la voie le même mois à l'élection d'Hitler comme Chancelier. Tandis que la troisième banque française, la banque nationale du crédit, a déposé son bilan dès février 1932, et en dépit des avances de l'Etat, en juillet 1932 encore se tient la Conférence d'Ottawa : en créant notamment la zone sterling, elle consacre l'échec du gold exchange standard sur la base duquel l'on a pensé reconstruire l'économie mondiale au lendemain de la «Grande Guerre». L'année 1933 ne se présente donc pas sous les meilleurs auspices. Elle voit une série d'évènements politiques inquiétants, qui ne se résument pas à la victoire des nazis en Allemagne : mutinerie aux Pays-Bas en février, suspension du Parlement autrichien par le chancelier Dollfuss en mars, départ du Japon de la Société des Nations le même mois, etc.Les nouvelles ne sont pas meilleures sur le plan économique : en mars 1933, le chômage atteint son maximum historique (25 % de la population active). Dans l'urgence, Roosevelt décide la fermeture des banques du 5 au 13 mars, tandis que, le 9, l'Emergency Relief Conservation Actouvre la voie à la recapitalisation des banques. Le 5 avril, toute détention d'or est désormais prohibée aux Etats-Unis, ouvrant la voie, le 19, à la sortie de l'étalon-or. En même temps, il tente d'endiguer le chômage, à travers la création du Civilian Conservation Corps, programme d'emploi de chômeurs, dans le cadre du New Deal. Ces mesures d'urgence ouvrent la voie à une intervention étatique sans précédent, sauf durant la Première Guerre mondiale : Agricultural Adjustement Act, le 12 mai, création de la Tennessee Valley Authority, grand programme d'aménagements hydraulique et hydroélectrique le 18, National Industrial Recovery Act, le 16 juin, qui porte en germe la constitution d'une Civil Works Administration destinée à la lutte contre le chômage. A cette époque,nul n'est encore fixé, comme aujourd'hui, sur les causes de la crise, ni non plus sur les solutions à y apporter. A coup sûr, la crise a des causes internes que l'on identifie bien au Royaume-Uni, en proie à un chômage structurel élevé depuis la réévaluation de la livre sterling en 1925, en France, longtemps affectée par l'inflation, puis, à partir de 1931, par la dépréciation de la livre sterling, en Allemagne, en raison de la surexposition financière des banques et de l'endettement extérieur massif et, surtout, aux Etats-Unis, où le surinvestissement boursier et immobilier vient se surimposer à l'endettement excessif des ménages, à l'archaïsme du système bancaire et à une surproduction agricole structurelle. Cette crise découle aussi de causes externes, qui tiennent notamment à la montée du protectionnisme et aux effets déflationnistes de l'étalon-or : les Etats-Unis, jusqu'en 1929 au moins, et la France, de 1928 à 1932, thésaurisent une grande partie de l'or mondial. D'une manière plus large, la crise résulte de l'absence d'une solidarité internationale mise à l'épreuve par l'héritage de la Première Guerre mondiale (réparations dues par l'Allemagne à la France et dettes françaises envers les Etats-Unis), puis par l'éclatement du monde en zones monétaires autour de la question du maintien de la parité-or (zone sterling, puis zone dollar contre bloc-or, emmené par la France) et de celle du protectionnisme (voie de l'autarcie choisie par l'URSS, puis l'Allemagne et l'Italie, enfin le Japon).
La solidarité internationale s'impose
Le retour à une nécessaire solidarité internationale n'est pas pour demain. Trop affaiblie par des politiques économiques inadaptées (déflation budgétaire, en 1934 et 1935, puis, avec le Front populaire, relance massive de la demande et freinage brutal de l'offre), la France n'obtiendra pas, en septembre 1936, la conférence internationale qu'elle réclame en contrepartie de la dévaluation du franc. Comme aujourd'hui, une politique conjoncturelle, concertée et d'inspiration keynésienne, apparaît difficile à mettre en 'uvre à l'échelle mondiale de relance budgétaire et monétaire. Elle ne se réalisera qu'avec le Plan Marshall. Entre-temps, une nouvelle guerre mondiale dévastatrice sera passée par là, qu'une stratégie de coopération internationale aurait pu éviter, mais à condition qu'elle ait été mise en route dès le lendemain du Premier Conflit mondial. Aujourd'hui, le défi à relever pour sortir de la crise réside dans un compromis entre l'Alena, l'Union européenne et les Brics.
Certains experts proposent même la création d'un fonds souverain algérien doté d'un capital d'au moins 50 milliards de dollars pour le rachat de participations dans les plus grandes firmes internationales en difficultés. De telles actions permettraient de développer la base industrielle nationale notamment par l'acquisition de la technologie et de pénétrer de nouveaux marchés.
La crise économique actuelle, due essentiellement au surendettement des ménages aux USA en 2008, n'est pas la seule dans l'Histoire. En 1929, juste après la Seconde Guerre mondiale, le monde a connu une crise que les experts décrivent semblable à l'actuelle. Dans ce contexte et avec les nouvelles donnes, quel avenir pour l'Algérie, les pays émergents et ceux dits développés quatre ans après le déclenchement de la crise de 2008'
Mais où en était donc la crise de 1929 trois ans et demi après le krach '
Trois ans et demi après le krash boursier de 1929, nul n'est encore fixé sur les causes de la crise, ni sur les solutions à y apporter. Comme aujourd'hui... Les économies européennes se trouvent plongées dans la plus profonde dépression qu'elles aient connu, en temps de paix, depuis 1929. Il est tentant de s'interroger sur la gravité comparée des deux dates, trois ans et demi plus tard. 1932 a vu aux Etats-Unis, se créer la Reconstruction Finance Corporation, qui accorde des crédits publics à un certain nombre de banques. Mais elle fait l'objet d'accusation de favoritisme. Sous la pression du Congrès, elle rend publique en août, la liste des banques bénéficiaires, qui aussitôt, font l'objet de retraits massifs qui annulent largement l'effet favorable de son appui. Les Etats-unis en crise ont assisté le 29 mai, la même année, à la marche des vétérans sur Washington pour obtenir le paiement de leurs dus. Le 8 juillet, l'indice Dow Jones a atteint son minimum historique et le 8 novembre, Franklin D. Roosevelt est élu président du pays. A l'étranger, la crise a atteint son maximum d'ampleur au Japon, en juillet 1932, puis en Allemagne en janvier 1933, ouvrant la voie le même mois à l'élection d'Hitler comme Chancelier. Tandis que la troisième banque française, la banque nationale du crédit, a déposé son bilan dès février 1932, et en dépit des avances de l'Etat, en juillet 1932 encore se tient la Conférence d'Ottawa : en créant notamment la zone sterling, elle consacre l'échec du gold exchange standard sur la base duquel l'on a pensé reconstruire l'économie mondiale au lendemain de la «Grande Guerre». L'année 1933 ne se présente donc pas sous les meilleurs auspices. Elle voit une série d'évènements politiques inquiétants, qui ne se résument pas à la victoire des nazis en Allemagne : mutinerie aux Pays-Bas en février, suspension du Parlement autrichien par le chancelier Dollfuss en mars, départ du Japon de la Société des Nations le même mois, etc.Les nouvelles ne sont pas meilleures sur le plan économique : en mars 1933, le chômage atteint son maximum historique (25 % de la population active). Dans l'urgence, Roosevelt décide la fermeture des banques du 5 au 13 mars, tandis que, le 9, l'Emergency Relief Conservation Actouvre la voie à la recapitalisation des banques. Le 5 avril, toute détention d'or est désormais prohibée aux Etats-Unis, ouvrant la voie, le 19, à la sortie de l'étalon-or. En même temps, il tente d'endiguer le chômage, à travers la création du Civilian Conservation Corps, programme d'emploi de chômeurs, dans le cadre du New Deal. Ces mesures d'urgence ouvrent la voie à une intervention étatique sans précédent, sauf durant la Première Guerre mondiale : Agricultural Adjustement Act, le 12 mai, création de la Tennessee Valley Authority, grand programme d'aménagements hydraulique et hydroélectrique le 18, National Industrial Recovery Act, le 16 juin, qui porte en germe la constitution d'une Civil Works Administration destinée à la lutte contre le chômage. A cette époque,nul n'est encore fixé, comme aujourd'hui, sur les causes de la crise, ni non plus sur les solutions à y apporter. A coup sûr, la crise a des causes internes que l'on identifie bien au Royaume-Uni, en proie à un chômage structurel élevé depuis la réévaluation de la livre sterling en 1925, en France, longtemps affectée par l'inflation, puis, à partir de 1931, par la dépréciation de la livre sterling, en Allemagne, en raison de la surexposition financière des banques et de l'endettement extérieur massif et, surtout, aux Etats-Unis, où le surinvestissement boursier et immobilier vient se surimposer à l'endettement excessif des ménages, à l'archaïsme du système bancaire et à une surproduction agricole structurelle. Cette crise découle aussi de causes externes, qui tiennent notamment à la montée du protectionnisme et aux effets déflationnistes de l'étalon-or : les Etats-Unis, jusqu'en 1929 au moins, et la France, de 1928 à 1932, thésaurisent une grande partie de l'or mondial. D'une manière plus large, la crise résulte de l'absence d'une solidarité internationale mise à l'épreuve par l'héritage de la Première Guerre mondiale (réparations dues par l'Allemagne à la France et dettes françaises envers les Etats-Unis), puis par l'éclatement du monde en zones monétaires autour de la question du maintien de la parité-or (zone sterling, puis zone dollar contre bloc-or, emmené par la France) et de celle du protectionnisme (voie de l'autarcie choisie par l'URSS, puis l'Allemagne et l'Italie, enfin le Japon).
La solidarité internationale s'impose
Le retour à une nécessaire solidarité internationale n'est pas pour demain. Trop affaiblie par des politiques économiques inadaptées (déflation budgétaire, en 1934 et 1935, puis, avec le Front populaire, relance massive de la demande et freinage brutal de l'offre), la France n'obtiendra pas, en septembre 1936, la conférence internationale qu'elle réclame en contrepartie de la dévaluation du franc. Comme aujourd'hui, une politique conjoncturelle, concertée et d'inspiration keynésienne, apparaît difficile à mettre en 'uvre à l'échelle mondiale de relance budgétaire et monétaire. Elle ne se réalisera qu'avec le Plan Marshall. Entre-temps, une nouvelle guerre mondiale dévastatrice sera passée par là, qu'une stratégie de coopération internationale aurait pu éviter, mais à condition qu'elle ait été mise en route dès le lendemain du Premier Conflit mondial. Aujourd'hui, le défi à relever pour sortir de la crise réside dans un compromis entre l'Alena, l'Union européenne et les Brics.


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