Algérie

Quel avenir pour le champ politique '



Quel avenir pour le champ politique '
Faudrait-il prendre au sérieux les «menaces» présidentielles à l'encontre de l'opposition et conclure qu'une bonne opposition est une opposition morte ' C'est bien la première fois qu'est annoncé par le pouvoir en place, c'est-à-dire le plus haut sommet de l'Etat, c'est-à-dire le président de la République, ministre de la Défense, chef suprême des forces armées, plus haut magistrat du pays et président (d'honneur ' du FLN que l'opposition est à traiter comme pratiquant la politique de bord de précipice.Dans la perception de ceux qui détiennent le pouvoir d'orienter et de savoir ce qui est bien et ce qui ne l'est pas pour le pays, serait-il venu le moment de la levée de tout obstacle placé sur le chemin de l'ouverture du champ politique ' Il y en a un peu trop qui développent l'idée qu'il ne faudrait pas croire qu'aussi facilement, va s'ouvrir le champ politique et s'offrir des résidences cathodiques à chacun des partis qui veulent y aller. Mais combien d'entre eux y croient ' Ceux qui voudraient ne jamais être délogés du pouvoir défendront toujours la thèse que la classe politique n'est pas majeure, et que celle-ci est politiquement et moralement incapable de discerner entre ce qui relève de l'impérative soumission aux exigences de sécurité et de stabilité du pays et ce qui relève de l'intérêt des partis et des acteurs politiques (politiciens '). Viendrait-il le moment où il serait pensé en haut lieu que sont réunies les conditions de préparation des populations et de la classe politique à entrer dans la démocratisation sans qu'il en résulte de menaces lourdes sur la paix, la sécurité nationale, et la capacité de fonctionnement des institutions ' Ainsi, la classe politique n'a jamais réussi à lever toute tutelle sur elle sur la scène politique. Elle ne sera pas de sitôt en mesure de contraindre le pouvoir politique à laisser le champ politique demeurer la source privilégiée des orientations politiques auxquelles adhèreront les populations. Où allons nous, et l'Algérie avec nous ' Nous allons tout droit vers la catastrophe ou tout droit vers la sortie de crise ' Il faudrait bien plaindre le champ politique du fait qu'il est à bout de souffle. Sans pourtant que les partis se soient démenés, Ils n'ont pas mouillé leurs tricots. Ouvert ' Fermé ' Ce sont des oscillations stratégiques. Ce n'est pas dans ce champ que se découvrent et s'échangent des idées, que des partis politiques sont placés dans une situation où ils découvrent qu'ils ont accumulé trop de déficit et qu'à trop reculer ils vont finir par sortir du champ. Ce n'est pas seulement l'opposition qui ne trouve pas ses marques. Les partis du pouvoir également car ils ne décident de rien. C'est normal alors qu'il s'en suit un désintérêt populaire à l'égard de tout ce qui s'entreprend tant dans la sphère du pouvoir que dans celle de l'opposition. Quant aux nouveaux partis, ils ne sont même pas à la recherche du lieu d'implantation du champ politique et pour cause, ils ne sont même pas sûrs de pouvoir le trouver. Existe-t-il d'abord ' Où serait-il implanté '




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