Algérie

Que risquent les joueurs ' Après les incidents de Casablanca



Que risquent les joueurs '                                    Après les incidents de Casablanca
Les incidents qui ont émaillé la fin de la rencontre Libye-Algérie (0-1), dimanche à Casablanca (Maroc), ont fait le tour des télés du monde. Leur gravité aura obligatoirement des conséquences sur les deux sélections.
Des joueurs, de part et d'autre, seront sanctionnés par la Confédération africaine de football (CAF). Les officiels de match (arbitre, commissaire de match) sont tenus de faire parvenir à la CAF leurs rapports respectifs dans les 48 heures qui suivent la rencontre. Chose que le commissaire au match, le Marocain Mohamed Al Guezzaz, et l'arbitre malien, Badara Diatta, ont déjà dû faire. Dans pareille circonstance, quand il y a incidents sur le terrain en fin de partie, le rapport de l'arbitre est déterminant.
Il devrait être corroboré par celui du commissaire au match. Il y a deux options. La première, l'arbitre fait état des incidents sans trop s'attarder sur les noms des coupables qu'il fournira ultérieurement dans son rapport complémentaire. Souvent, l'arbitre choisit cette démarche pour atténuer la pression que ne manqueront pas d'exercer sur lui les dirigeants et responsables des joueurs fautifs.
La seconde option, la plus indiquée, est de réserver le gros de sa version au rapport complémentaire où il aura tout le loisir pour décrire par le menu tout ce qui s'est passé sur la pelouse. Une fois le dossier arrivé au secrétariat de la CAF, il est transmis à la commission disciplinaire qui ouvre une procédure. Ensuite, les fédérations concernées sont saisies pour transmettre leur version des faits.
Ce n'est qu'après la réception des rapports des deux fédérations que la commission de discipline de la CAF saisit son président, le Sud-Africain Raymond Hacq, médecin de son état. Statutairement, il jouit de toutes les prérogatives pour choisir deux membres de sa commission qui siégeront à ses côtés dans le jury. Les trois hommes se retrouveront au siège de la Confédération au Caire et visionneront les cassettes et images des incidents produites par les deux fédérations.
S'il estime qu'il est utile d'écouter les responsables des deux fédérations, le jury disciplinaire convoquera les antagonistes pour enregistrer leurs versions respectives. Dans la situation actuelle de ce dossier disciplinaire, il est évident que les deux fédérations (libyenne et algérienne) écoperont d'amendes financières. C'est inévitable. Que risquent les joueurs signalés ' Au moins un, voire deux matches de suspension.
Les joueurs libyens et algériens identifiés dans les séquences de télévision, photos publiées dans les journaux n'échapperont pas aux sanctions. Mieux encore. Ceux qui ont dit publiquement (interviews, blogs, twitter) qu'ils ont répondu aux provocations des joueurs adverses seront sanctionnés' sur la base de leurs aveux. Ces déclarations sont une erreur. Ils vont rapidement le vérifier. Les Libyens se défendront avec les photos montrant un joueur algérien exécutant une figure de style digne de Bruce Lee, ainsi que celles de joueurs (algériens) remplaçants pénétrant sur la pelouse en fin de rencontre. Les Libyens prendront tout ce qui peut jouer en leur faveur pour tenter d'atténuer les sanctions que leur infligera immanquablement la CAF.
Sans préjuger de ce que décidera la CAF sur ce dossier disciplinaire, le sélectionneur national Vahid Halilhodzic devrait plancher dès à présent sur les solutions de remplacement, pour le match retour à Blida, d'au moins deux joueurs : Rafik Djebbour et Islam Slimani' en attendant le reste.


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