Que reste-til après le faste du 05 juillet 2012

Que reste-t-il après le faste du 05 juillet 2012 ?

Que reste-t-il après le faste du 05 Juillet, titre le Quotidien d’Oran.

La réponse n’est un secret pour personne. Ce qu’il en reste, nous pouvons le lister facilement.

-Il reste d’abord une société chinoise qui a fait de très gros bénéfices en nous ayant fourgué des tonnes de feux d’artifices et des artificiers.

-Il reste ceux qui on reçu de gros sourires et beaux cadeaux, comme d’habitude. Marchés juteux obligent .

-Il reste des enfants du peuple qui s’affrontent alors qu’hier seulement ils étaient du même côté de la barrière pour combattre ensemble le terrorisme. Qu’importe les dégâts du moment que ce sont les enfants du peuple qui se jettent des pierres et des gaz lacrymogène, pour le moment.

-Il reste le fils du pauvre qui doit affronter le fils du pauvre pour que les gros dividendes aillent ailleurs et enrichir les plus riches.

-Il reste des enfants handicapés ou en difficultés qui n’ont pas suffisamment d’écoles spécialisées pour les prendre en charge. Nos députés et nos sénateurs n’ont pas la formation suffisante pour y penser.

-Il reste de trop fréquentes pannes d’électricité dans le nord et le sud alors que des sites prestigieux restent illuminés aux dépends de ceux qui subissent les aléas des délestages



-Il reste des lampes d’éclairage public allumées en plein jour et éteintes la nuit.

-Il reste un mois de Ramadhan qui attend l’importation de tonnes viandes pour satisfaire nos ventres.

-Il reste des rues pleines de monticules d’ordures que nous ne savons ni jeter ni ramasser.

-Il reste des hallabas qui siphonnent le carburant algérien pour l’offrir presque gratuitement aux pays voisins au vu au su de tous. Si ce n’est avec beaucoup de complicités.

-Il reste des accidents de la route de plus en plus fréquents et de plus en plus graves malgré les retraits de permis et les vrais barrages.

-Il reste un peuple désintéressé par la politique et ses politiciens tellement aberré et démissionnaire.

-Il reste un système économique qui a fermé la majorité de ses unités de production pour vendre du pétrole et acheter de produits finis.

-Il reste des jeunes à qui le système éducatif n’a pas appris à travailler.

-Il reste le fait que seuls les abrutis inconscients sont tout heureux et tout aises au détriment des nationalistes qui n’ont plus droit de cité.

Il reste un malaise chronique difficile à soigner.