Algérie

Que la fête soit belle!



Les yeux seront braqués, demain, à partir de 16h, vers le stade olympique du 5-Juillet 1962 d'Alger, théâtre de la 54e finale de la plus prestigieuse des compétitions nationales: la coupe d'Algérie. Que la fête soit belle et que l'éthique sportive règne durant cette finale. Le football sport-roi par excellente, a toujours joué un rôle essentiel dans le rapprochement de la société et la convivialité notamment par les valeurs éducatives qu'il véhicule. L'Algérie qui a connu les affres de la violence ne veut plus renouer avec ce drame. De ce fait, toutes les occasions toutes les opportunités sont propices pour consolider les acquis de la paix et de la Réconciliation nationale. Et quoi de plus beau que le spectacle footbalistique pour célébrer la fraternité, l'amour et la paix.Pour animer cette affiche, deux équipes que personne ne donnait cher de leurs peaux il y a si peu; la JSK d'un côté, et l'USMBA de l'autre. Il s'agira d'un remake de la finale de 1991, où les gars de la Mekerra l'avaient emporté (2-0), sur deux buts de Abdelkader Tlemçani et Tarik Louahla.
Demain, les deux antagonistes, qui se retrouvent 27 ans plus tard au même stade de la compétition, ont ce point commun d'avoir éprouvé les pires difficultés en championnat pour assurer leur maintien et de réaliser, entre-temps, un sans-faute en coupe d'Algérie. En matière de consécration, les deux clubs ont deux histoires diamétralement opposées; la JSK n'est autre que le club algérien le plus titré, avec 27 trophées qui garnissent son musée, alors qu'en face, l'USMBA ne compte qu'une seule consécration - en coupe d'Algérie - dans son escarcelle. Tout de même, et malgré ces chiffres, ils partiront, au coup d'envoi du referee mondialiste, Mehdi-Abid Charef, sur un pied d'égalité.
Le club phare de la Kabylie cherche à renouer avec les consécrations, absentes depuis 2011, face à une imprévisible équipe bel abbésienne qui n'a d'yeux que pour le trophée, elle qui s'est qualifiée pour cette finale après deux demi-finales consécutives perdues en 2016 et 2017. Les 22 acteurs n'auront pas besoin d'être motivés, puisqu'ils le seront d'eux-mêmes, d'autant que l'opportunité de jouer une finale ne se présente pas souvent. «Canaris» et «Scorpions» pourront compter sur le soutien de leur public pour les accompagner dans leur quête à la poursuite d'un nouveau titre.
En dépit de l'identité de celui qui recevra la couronne des mains du Premier ministre, Ahmed Ouyahia, l'on insiste sur le fair-play qui doit primer pour être, au finish, le premier et grand gagnant. Cela afin de donner une toute autre image du sport en général et le football en particulier, après les scènes désolantes enregistrées dans différentes enceintes sportives ces derniers temps. Des images qui doivent être bannies, d'autant que ce n'est, avant tout, que des parties de plaisir.
C'est, d'ailleurs, le discours que ne cessent de prononcer les deux coachs, Youcef Bouzidi et Si Tahar Chérif-El-Ouezzani, lesquels, pour leur part, cherchent un premier titre dans leur carrière d'entraîneur.
La fête s'annonce grandiose sur le rectangle vert comme au niveau des gradins,


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