Algérie

Que l'on siffle la fin des incompétents



Que l'on siffle la fin des incompétents
Encore une histoire d'arbitrage. La rencontre USM Alger?JS Kabylie confirme le mal qui le ronge. Ce n'est pas nouveau, nous diriez-vous, puisqu'il ne se passe de saison où notre cher football national ne soit secoué par de violentes erreurs professionnelles d'arbitrage.Des «répétitions» sont répercutées sur nos écrans de télévision pour nous associer ou nous prendre à témoin de ce qui se passe sur quelques terrains d'Algérie. La gravité, voire l'énormité des bavures que commettent certains arbitres, qui se disent «experts», menacent le professionnalisme de ce grand sport. Le football donne des signes d'essoufflements et risque de ne pouvoir évoluer, un mal qui conforte les provocations tant sur le terrain qu'aux niveaux des gradins et enfin la violence risquerait de maintenir sa menace et les résultats risqueraient d'être faussés par le mauvais jeu de quelques arbitres qui continuent à défier la réglementation en vigueur et ce par mépris ou par faute de formation. Il est vrai que si nul n'est infaillible, l'erreur est admise et pardonnée en sport, mais malheureusement, certaines rencontres ne sont autre que cette image gâchée, froissée et salie par ces hommes en noir qui se drapent du voile de la partialité manifeste et qui affichent une certaine volonté de triche contraire à toute éthique et toute religion. Aujourd'hui, la Fédération algérienne de football ne peut aller au delà de cette frontière rouge. Cela suffit, scandent les présidents de clubs et joueurs de football pour lesquels ce sport devient de plus en plus malade, atteint d'un virus craché par quelques arbitres sur les terrains. «Ces fautes sifflées à tort et à travers gâchent nos rencontres de football». Un confrère d'un journal maghrébin écrivait «en matière de tolérance devant une erreur d'arbitrage, il y a des seuils acceptables par rapport à des fautes flagrantes qui inversent le sort d'une rencontre. Dès lors qu'un match bascule sur une bourde monumentale, ce ne sont plus que cris et hurlements dans les gradins et sur le banc des entraîneurs.» Eh oui, la question est toujours posée. Qui sera le vainqueur et qui sera le perdant ' Pas difficile de répondre tant que les problèmes de l'arbitrage ne quittent pas les espaces de football. Le perdant est bien entendu la conscience de l'homme au sifflet, le vainqueur est la conscience de ceux qui veulent fournir une belle production de jeu. Aujourd'hui, la FAF a cette responsabilité de sauver le football à travers non pas des sanctions, mais plutôt une autre formule de recrutement et une formation de qualité de ces hommes qui ont la charge de mener à terme, une rencontre dans un cadre sain et loyal si l'on ne veut pas que le mal gangrène le milieu et au fil des générations. La corporation ne produira que de mauvais arbitres à l'image de ce classico qui a eu lieu samedi dernier entre l'USMA et la JSK, gâché par un arbitrage qui déshonore son monde et inverse le sort d'une rencontre. Il est regrettable que certains arbitres, sans foi ni loi, continuent de sévir comme bon leur semble, c'est-à-dire toujours avec la même effronterie de nuire à l'esprit d'équité qui doit présider chez tout directeur de jeu. La FAF ne doit pas se sentir désarmée devant les agissements scandaleux de quelques très mauvais élèves et faute de les relever et ne plus les programmer. Face à cet état de fait, faut-il croire que les colloques et les séminaires ne servent à rien puisque les images de la télévision sont plus qu'édifiantes dans les «crimes» de certains arbitres, qui préfèrent regarder ailleurs oubliant ainsi que des experts suivent la rencontre. Ces derniers ne sont pas frappés de cécité, ce qui explique d'ailleurs lorsque c'est le cas qu'on on ne peut plus voir grand chose... En attendant, le public algérien ne pourra qu'éprouver des regrets à chaque nouvelle déconvenue.




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