D'une façon
larvée et silencieuse, des dizaines d'engins militaires saoudiens sont entrés
le 13 mars 2011 dans le territoire de l'émirat de Bahreïn- les deux mers-,
venant d'Arabie Saoudite, sur demande de l'émir de la suzeraineté.
Et le 15 du même
mois, l'état d'urgence, ailleurs levé où en cours de l'être sous la pression
des peuples arabes, était instauré, par l'émir Hamed
Ben Aïssa Al Khalifa. L'émirat bahreïni est relié au
royaume wahabite par un pont digue de 25 kilomètres
entièrement financé par les pétrodollars saoudiens, qui débouche au Sud-Est, sur la province saoudite d'Echarqia.
Le pont baptisé, roi Fahd, qui a été franchi par les tanks pour pénétrer à
Bahreïn, avait été inauguré le 26 novembre 1986. Mais depuis les images du
premier jour de cette incursion, c'est le silence radio des médias. Les
avantages ou bien les inconvénients, c'est selon, de ce petit émirat, devenu
royaume, lui viennent de sa position géographique. Insulaire au beau milieu
du golfe arabique pour les arabes et persique pour les iraniens, peuplé d'à peu
près 2 millions d'habitants, qui vivent sur 700 kilomètre
carrés. Il occupe une place stratégique à tout point de vue.
Cependant, dans
cette région de conflits permanents, ces attributs, ne lui procurent ni une
prédominance encore moins une suprématie. Ne possédant que de faibles
ressources pétrolières contrairement à tous ces voisins, l'émirat avait quand
même su s'équiper de raffineries de pétrole, et s'ériger en centre bancaire
important. Il s'est également doté d'entreprises de services, telle que
l'hôtellerie, pour diversifier, ses ressources. Mais le chômage dont le taux
avoisinerait 30%, particulièrement chez les jeunes, y demeure endémique. Situé
à la confluence de deux puissances, l'Iran Chiite, et l'Arabie Saoudite
Sunnite, qui ambitionnent chacune, le leadership dans la zone, il en pâti. Par
ailleurs ce qui intensifie ses mésaises et ses difficultés, réside dans le
fait, que 70% de la population est d'obédience chiite, alors que la famille
régnante, les Al-Kalifa, est, elle d'obédience
sunnite. D'où des dissensions, qui nécessitent pour les régnants, le maintien
en permanence, d'un équilibre délicat. Toutes les techniques éprouvantes de
l'équilibriste, dans ce cas de figure, fut-il le roi avec ses trésors, sont
vaines et à la fin, stériles. L'argent est, et demeure inopérant, quand il
s'agit de credo religieux, de croyances et de convictions. Pour voir plus
clair, revisitons succinctement l'histoire contemporaine de ce pays. Le Bahreïn
n'est indépendant que depuis le 15 Août 1971.Il élit son premier parlement en
1973, mais une année après, cette assemblée est dissoute par l'émir Aïssa Ben Salman Al-Khalifa, car
elle s'était opposée à une loi proposée par l'émir qui en substance édictait,
que pouvait être arrêtée et emprisonnée pour trois ans, toute personne portant
atteinte à la sécurité de l'État. En réaction, il y eut d'importantes manifestations
en décembre 1974, et l'instauration de la cour de sûreté de l'état et une
période de torture qui ira jusqu'en 1999.
Elle sévira
contre tout opposant ou bien supposé l'être, gauchiste, libéral ou islamiste.
Vingt ans plus tard, en 1994 et suite à un piquet de grève des chômeurs devant
le ministère de l'emploi, relayé par un caillassage,
lors d'un marathon auquel avaient pris part des femmes occidentales, court
vêtues. Une des banlieues de Manama la capitale, peuplée essentiellement de
chiites, que ces sportives longèrent durant leur course, se souleva. Profitant
de cette circonstance des bahreïnis, avaient demandé que soit réinstauré le
régime parlementaire suspendu depuis 1975. Ces troubles menèrent au premier
changement ministériel, et la situation d'instabilité dura alors de 1994 à
l'année 2000. Puis après le décès de l'émir Aïssa Ben
Salman Al-Khalifa, le 6 mars 1999, le père de
l'actuel cheikh, Hamad ben Aïssa
al-Khalifa, ce dernier hérita du trône, et pris le
titre de roi trois ans après, c'est-à-dire, depuis le 14 février 2002.Il
inaugura une ère de réconciliation nationale, et instaura une monarchie
constitutionnelle.
Il procéda à la
dissolution de la cour de sécurité de l'Etat et à la libération de centaines de
prisonniers politiques. Toutes ces mesures furent bien accueillies à Bahreïn et
nombreuses organisations des droits de l'homme, s'en félicitèrent. Mais comme
les malaises dans ce royaume sont systémiques, n'importe quelle réforme, montre
rapidement ces limites. Pour toutes ces raisons les révoltes du printemps arabe
trouvèrent un écho favorable sur la place, ou bien le rond point de la Perle, à Manama la capitale.
Ce symbole de la résistance a été depuis détruit, par les autorités, pour
effacer les traces du soulèvement. Afin de juguler ce mouvement de
protestation, ce pays membre à part entière du Conseil de Coopération des pays
du Golfe, lui fit appel. Le C.C.G. est une organisation qui regroupe les six
pétromonarchies arabes et sunnites du golfe à savoir,:
l'Arabie saoudite, Oman, le Koweït, Bahreïn, les Émirats arabes unis et enfin
le Qatar. Ce Conseil a été créé le 25 mai 1981 c'est-à-dire durant la guerre d'Iran-Irak, sur injonctions des Etats-Unis, à l'endroit des
dirigeants d'Arabie Saoudite. Ces derniers s'exécutèrent promptement, dans le
but de se prémunir et arrimer la pérennité du royaume wahabite,
d'une part, et d'assurer la stabilité économique politique de ces monarchies,
de l'autre. Mais l'objectif était principalement de sécuriser pour la durée la
plus longue possible, les approvisionnements de l'économie US en pétrole. Cependant, dans son agencement le CC G prévoit
une organisation militaire, qui est dans son essence conceptuelle et
opérationnelle d'inspiration fortement pacte de Varsovie, même si ses géniteurs
américains s'en défendent. Les armées des pays membres, programment et
exécutent chaque année, depuis 1983 des manÅ“uvres communes baptisées Bouclier
de la Péninsule.
Et comme il va stratégiquement de soi, le commandement
général de ces forces est basé en Arabie saoudite, et dirigé par un général
saoudien. Et pareillement aux usages consacrés dans le système du pacte de
Varsovie qui était dominé par l'URSS. Une fois dans le club on n'en sort plus.
Il n'y a qu'à revisiter quelques faits historiques. Toutes les tentatives
d'abandon du pacte de Varsovie par l'un quelconque de ces membres, furent
écrasées par la force, de l'armée soviétique à plusieurs reprises. Ainsi, durant la révolution hongroise de 1956,
la Hongrie
qui projetait de quitter le Pacte et de devenir neutre en octobre 1956, vit
l'armée rouge intervenir et éliminer toute résistance en deux semaines. Les
forces du Pacte ,furent également utilisées pour réprimer le printemps de
Prague en 1968, quand elles envahirent la République socialiste tchécoslovaque
pour mettre un terme à la réforme démocratique que le gouvernement dirigé par
le réformateur Alexandre Dubcek, était en train d'instaurer. Il rétablit entre
autre, la liberté de la presse, la liberté d'expression et la liberté de
circuler. Ce qui ne plut guère au grand frère qui donna du char dans les rues
de Prague, pour faire taire toute velléité de vouloir simplement être libre. Et
pour le souvenir,et en relation avec le printemps
arabe, rappelons que c'est le 16 janvier 1969, que Jan Palach,
un étudiant tchèque, s'immola par le feu sur la place Venceslas à Prague en
protestation contre la suppression de la liberté d'expression,suite à
l'intervention des chars du pacte de Varsovie. L'exemple de Palach
fut suivi par Jan Zajíc un mois plus tard et par Evzen Plocek en avril, toujours à
Prague.
Donc l'intervention des tanks saoudiens à
Bahreïn évoque les interventions des forces du pacte de Varsovie, dans leurs
manières d'opérer. Elles ne sont intervenues que pour réprimer les peuples des
pays membres, alors qu'elles sont, du moins en théorie, créées pour défendre
ces peuples. Ce ne sont finalement que des outils de représailles aux mains
d'autocrates, qui dans le cas des pays du golfe, sévissent contre toute
tentative de remettre en cause l'hégémonie wahabite. D'ailleurs cette doctrine voulue selon son
concepteur, religieuse et politique, n'accepte aucune contestation aussi
insignifiante soit-elle. Mohamed Ibn Abdelwahab,
1703/1792, fils d'un jurisconsulte de rite Hanbalite, la plus rude des quatre
écoles sunnites, fut nourri aux sources d'Ibn Taymia,
théologien syrien disciple lui-même d'Ahmed Ibn Hambel,
et d'un autre hanbalites syrien, Ibn Qayem Al Jaouzia. Il voulait réinstaurer l'Islam dans pureté
originelle, en luttant contre toutes les innovations blâmables, condamnables et
irrecevables selon ses canons. Il interdit les visites et les pèlerinages aux
tombeaux et sépultures des saints, ainsi que le recueillement. Il s'opposa au
soufisme et à toutes ses confréries. Prêcheur, sans jeu de mots, dans le
désert, il avait besoin pour accomplir son sacerdoce d'un bras armé. Il finira
par le trouver, en l'émir de Darya, dans la province
du Najd, dans la péninsule arabique. Il s'agit de
Mohamed Ibn Abdelaziz, chef de la tribu des saoud,
qui lui, justement manquait, pour imposer son hégémonie aux autres tribus et
plus tard à toute la péninsule, d'un doctrinaire pour étendre son influence.
C'est en 1744, selon Henry Laoust, dans son livre «
les schismes de l'Islam»:«qu'était conclu entre l'émir et le théologien, un
pacte où ils se juraient une fidélité réciproque, pour faire régner fut-ce par
les armes le règne de la parole de Dieu. De ce pacte qui érigeait une
principauté bédouine en une théocratie légitimement instituée, date
véritablement la fondation de l'Etat wahabite. Il
était désormais impossible de séparer la destinée du cheikh de celle de la
dynastie de Al-Saoud». Ce fut le début du salafisme, qui menace depuis, tous les espace de lumière et
de liberté gagnés pas les peuples musulmans et pas seulement, sur les
obscurantismes et les carcans moyenâgeux. Alors la présence des tanks saoudiens
à Bahreïn, combien même, dans le cadre de la pseudo entraide de pays du golfe,
procède de la même philosophie et de la même stratégie. Ce qui par contre
interpellant, c'est que cette intrusion, n'a fait l'objet depuis son
déclenchement, d'aucune préoccupation, de quiconque, que cela soit dans le
monde arabe ou musulman, ni les turcs, encore moins de la part des chantres de
la liberté des peuples opprimés, qui n'ont pas de pétrole. La république
islamique d'Iran avait, mais timidement pesté, mais de peur d'être accusée de
commanditaire du soulèvement chiite à Bahreïn, d'un côté. Et comme de l'autre,
elle essaie le temps des révoltes arabes, qui inquiètent et troublent les américains
et les israéliens, de se faire oublier, elle et son nucléaire. Ce lourd silence
assourdissant, de tous ceux qui font chorus quand il s'agit de préserver leurs
intérêts, économiques, géostratégiques d'influence ou autres, est justifié, par
le fait que, le traité du conseil de coopération des pays du golfe, prévoit
dans sa teneur. Que les forces armées qui composent la puissance militaire, se
mettent dès franchissement de ses frontières, sous le commandement et les
ordres du pays qui les reçoit. En clair les forces qui sont entées en
territoire bahreïni, ne peuvent être utilisées que par l'émir du Bahreïn,
redevenu depuis 2002, roi. Oui mais qu'est ce que cela change pour réprimer le
peuple. Cela renforce justement les autocrates, conforte la prééminence des
saoudiens et donne de l'élan à toutes les formes de salafisme.
C'est surtout une licence au roi Hamed Ibn Aïssa Al- Khalifa de ressortir son joker une relique de
policier d'un autre siècle, qui dans les années 50 déjà sévissait contre les
révolutionnaires kenyans Mau Mau,
dont ses semblables britanniques tuèrent 11000 militants. Pour cerner ce rebut
de l'histoire qui fait encore la hantise des bahreïnis, je pose cette question
qui pourrait donner de la visibilité. Qui des lecteurs de cette chronique, se
souvient de Jomo Kenyatta leader kenyan de ces Mau Mau ? Et bien cet énergumène
le pourchassait déjà durant les années de la révolution kenyane.
Il s'agit de Ian
Henderson, oui le chef de la police du royaume du Bahreïn, fut officiellement
et demeure officieusement un britannique. Ce gendarme colonial septuagénaire,
d'origine écossaise qui avait servi le père du roi comme tortionnaire, durant
trente ans, jusqu'en 1998, où il s'était formellement retiré de la vie du
royaume, y est néanmoins resté comme invité, statut qui lui donne plus
d'aisance et d'envergure dans ses funestes missions. Il travaille dans l'ombre
et de là, peut tout se permettre sans aucun contrôle. Cela fait aussi les
affaires du roi et de tous les autocrates de la péninsule arabique, de mater la
révolte bahreïnie. Parce que le chef de file du conseil, l'Arabie Saoudite est
aussi, en ce moment de révolte yéménite chahutée sur sa frontière Sud avec le
Yémen. Tous les états major du golfe sont en situation d'alerte extrême. La
conjoncture dans l'Arabie Heureuse comme la décrivaient les grecs anciens est
aujourd'hui préoccupante. On ne peut préjuger de ce qu'elle engendrera, mais
comme les choses se présentent Ali Abdallah Salah finira par partir et il y
aura changement de régime, c'est un état des lieux très dangereux pour les
monarchies. Par ailleurs le Yémen risque une partition de son territoire.
L'installation d'un imamat zaydite (chiite) à Saada située au Nord Ouest du
pays, par le chef de la rébellion Al-Houthi soutenu
par l'Iran n'augure pas de lendemains stables pour les régimes de la région .Il
y aura pour la première fois des chiites qui menaceraient physiquement et
directement le royaume d'Arabie Saoudite à partir de ses frontières
méridionales. D'ailleurs cette menace s'était manifestée par une intrusion des Houthi en terre saoudienne en décembre 2009, pour signifier
aux dirigeants du royaume, qu'ils arrêtent d'aider le régime de Abdallah Salah,
dans leur répression. Et au final, ce qui se passe aujourd'hui dans cette
région avec cette donne, Al-Houti, n'est encore
qu'une illustration de cette aversion séculaire, réciproque, et chafouine, que
se vouent les iraniens et les saoudiens, par d'autres interposés. Mais cette
situation de troubles déteint sur toute la région, et en réactions conséquentes
se nouent des alliances jusque là insoupçonnées. Oui parce qu'il s'agit de
survie de régimes.
Si depuis la création du Conseil de
Coopération du Golf en 1981, toutes les demandes et sollicitation du Yémen d'y
être intégré, ont reçu une fin de non recevoir, le prochain régime yéménite
aura plus de chance d'y être admis. Pour ce maintenir autant qu'il pourra, le
royaume wahabite, doit s'ouvrir et faire des
concessions. A-t il le choix de faire autrement ? Ce n'est pas sans raison
stratégique de postérité, et aucunement de fraternité arabe, que le Conseil de
Coopération du Golfe, avait établi et proposé un plan de sortie de crise, à Ali
Abdallah Salah et son opposition, qui campe sur ses revendications. Elle exige
le départ du président qui régente le pays depuis 1978. Ce plan prévoit la
formation d'un gouvernement de réconciliation par l'opposition, ainsi que la
démission un mois après cela, du président Saleh, qui en échange bénéficiera,
avec tous les membres de sa famille, de l'immunité. Le président yéménite a
finalement refusé de signer le document proposé par les émissaires du C C G, avec le concours des ambassadeurs des Etats-Unis et de
Grande Bretagne, en poste à Sanaa, le 22 mai 2011 comme prévu. Il a dénoncé un
complot ourdi par les pays du Golfe, à l'origine du texte, et les mauvaises
intentions de l'opposition qui l'avait signé en dehors du palais présidentiel,
ce qui pour Ali Saleh reflète la mauvaise intention de l'opposition.
Ces manœuvres
dilatoires du despote de Sanaa ne sont que diversion pour gagner du temps. Il
est décidé à ne pas partir seul, il est déterminé à emporter certains autres
avec lui et particulièrement, ceux qui lui avaient refusé sa candidature au C C G. Il est conscient que l'instabilité dans la région lui
donne d'autres moyens et d'autres chances de préparer son départ. Et comme le
temps est désormais compté pour tous les autocrates arabes, et qu'il y a le feu
et péril en la demeure chez tous ceux du golfe.
Ces derniers en
réactions désordonnées, tentent toutes les parades pour se prémunir des effets
de cette déferlante qui frappe à leur porte. Après avoir mis au silence les
bahreïnis, ils cherchent maintenant à se débarrasser du président yéménite qui
pourrait par son obstination, causer leur perte.
Cet instinct de
survie ou réflexe de conservation, qui agite les monarchies du golfe a vite
fait de faire des émules. Il a éveillé et attiré d'autres monarques, eux et
leurs couronnes menacés de disparition par les révoltes du printemps arabe. Ils
se sont alors empressés de rejoindre la coalition et la coterie des rois
arabes, pour éviter le naufrage et la perdition. Chez les rois l'isolement tue.
Et comme par enchantement, on se souvient qu'il y avait des royaumes arabes qui
ne font pas encore partie du club. Que faire pour y remédier ? On échafaude le
scénario suivant : puisque le royaume de Jordanie est un véritable voisin,il
lui sera aisé et légitime de demander son adhésion, que le C C G, aura en douce provoquée,et cela fait l'affaire des
deux parties, gagnant,gagnant. Quant au royaume Alaouite, qui lui, ne peut se
prévaloir de cet atout géographique de voisinage, on annoncera, qu'en dépit du
fait que le Maroc n'ait pas exprimé une demande d'adhésion explicite, les
dirigeants du Conseil de Coopération des pays du Golfe, réunis mardi 10 mai
2011, à Riyad, en Arabie Saoudite, l'ont invité à rejoindre leurs rangs. Le
royaume chérifien, a vite fait de donner son accord. Etonnant pour un invité de
dernière minute, il était drôlement bien préparé Moulay, pour hâtivement
accepter cette offre. Néanmoins, et par fausse humilité, le Maroc en
officialisant son adhésion au C C G, n'a pas manqué,
en bon manÅ“uvrier, d'insister sur son appartenance à l'Union du Maghreb Arabe.
Quelle générosité ! Avoir deux fers au feu cela peut servir. Mais cela peut
aussi desservir.
Après toute la
panoplie des organisations des pays arabes, qui n'ont jamais servi à quelque
chose de bon, à commencer par la
Ligue etc.… Voilà le Conseil de Coopération du Golfe,
nouvelle formule, c'est-à-dire un club de rois arabes. Et pourquoi faire pardi
? Mais pour envoyer des tanks aux amis. Ai-je répondu à ma question de
présentation ? J'espère. Mais au fait, ce n'était pas le propos, car par
bonheur et heureusement qu'il n' y a pas de pont digue, financé par l'Arabie
Saoudite, entre le golfe arabo-persique, pour pas
faire de jaloux, et le Maroc. Sinon avec l'élargissement du club des rois
arabes, ma question serait : que font les tanks saoudiens et ceux de leurs amis
du golfe, au Maghreb arabe à la frontière Ouest de l'Algérie ?
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Posté Le : 26/05/2011
Posté par : sofiane
Ecrit par : Abdelkader Leklek
Source : www.lequotidien-oran.com