Algérie

Que faudrait-il pour s'en sortir '



Que faudrait-il pour s'en sortir '
Nous avons besoin de sortir de nos contradictions, de nos suspicions mutuelles, de la corruption autour des projets économiques et autour même des mandats électifs. Mais, que faudrait-il faire pour s'en sortir 'Les contextes internationaux ont changé, les contextes nationaux ont changé mais pas les hommes, ni les idées. Les ambitions sont encore les mêmes, à savoir se sortir de la crise à défaut de pouvoir sortir l'Algérie de la crise. Les concepts ont changé, mais pas les démarches ni les comportements envers l'intérêt personnel avant celui du pays. Qu'y a-t-il de vraiment changé ' Le champ politique ' Où est-il implanté celui-là ' A quelle adresse ' Il y a toujours le FLN mais sans le socialisme et sans les trois "R".On a voulu construire des institutions qui survivent aux hommes, on a fait le résultat inverse, à savoir que ce sont les hommes qui sont des institutions. C'est l'homme qui est l'institution, qui se confond avec les institutions. Pour que l'on puisse dire que quelque chose va changer, faudrait-il obligatoirement changer tous les hommes, ceux qui ont toujours été à la tête des " institutions ", changer les entourages de façon à ce que les populations disent que tout va changer 'Il est devenu une tradition de dire de façon convaincue que les mêmes causes produisent les mêmes effets là où il faudrait plutôt dire que les mêmes acteurs produisent les mêmes impasses.D'où vient-elle cette facilité de dire qu'il faudrait voter pour sortir le pays de la crise autant à soutenir que ceux qui disent qu'il ne faudrait pas y aller pour obtenir le même résultat disent toujours la même chose et, en plus, ils sont et ils seront encore là. Les élections se tiendront par tradition. Elles se tiendront et risqueront d'être des élections en plus pour une violence en plus. Elles se tiennent toujours quel que soit le contexte où ce sont les mêmes acteurs qui promettent, qui accèdent et qui s'avèrent impuissants et même amnésiques. Ce sont toujours les mêmes acteurs, ou plutôt les mêmes figurants qui reconduisent les mêmes contradictions. Qu'y a-t-il et qu'y aura-t-il de vraiment nouveau pour dire que cette fois-ci c'est la bonne ' Qui est chargé de démontrer aux populations l'impression qui s'en ressent est qu'il n'y a pas d'élites de rechange, alors que, tout simplement, sont mis sous éteignoir ceux qui peuvent apporter du nouveau et favoriser le processus de sortie de crise.




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