Que fait le milieu associatif qui voulait s'organiser '

Au lendemain de l'élection, Rachid Malaoui (Snapap) affirmait que le contexte politique était favorable aux associations, «favorable pour résister», car les Algériens n'ont «plus peur», selon lui. Au fil des mois, des réunions ont rassemblé plusieurs associations, collectifs, syndicats autonomes, RAJ et enseignants pour discuter d'actions communes. Mais les problèmes sont toujours là. «Le mouvement associatif n'est pas à la hauteur. Ils s'entre-déchirent et sont à côté de la plaque», se désole un militant confirmé. «On s'entend bien, on envisage de faire des choses avec d'autres mouvements», rétorque Nordine Abdelaziz, du mouvement des chômeurs. Pas d'avancée, mais les associations refusent d'être pessimistes. «Petit à petit, on va créer une vraie société civile. On va se réunir. Il faut bouger, car le pouvoir, lui, bouge», estime Hassan Ferhati de SOS Disparus.