Algérie

Que devient le projet de la réserve pastorale de 120.000 hectares '



Que devient le projet de la réserve pastorale de 120.000 hectares '
Une réserve pastorale de 120.000 hectares, inscrite dans le cadre du Fonds de lutte contre la désertification et de développement du pastoralisme et de la steppe, tarde à se concrétiser. Une virée dans le massif forestier, au sud de Sidi Bel-Abbès, où persistent les stigmates laissés par les feux qui ont ravagé les forêts, l'été dernier, montre que le projet peine à démarrer. Pourtant, cette réserve naturelle constitue la nouvelle politique mise en place, pour lutter contre l'avancée du désert à Sidi Bel-Abbès, et ce, sur une superficie de 120.000 hectares, dont un important projet de plantations fruitières, de brise-vent, de plantations fourragères, notamment la Triplex sur une superficie de 33.000 ha. Le projet, faut-il le rappeler, a bénéficié d'une autorisation de programme (AP) de 50 millions de dinars, dans le cadre de la lutte contre la désertification, qui demeure un souci majeur des autorités locales. Les steppes de la wilaya, qui s'étendent sur une superficie de 365.000 hectares, ont toujours été l'espace privilégié de l'élevage ovin extensif. Ce projet de création d'une ceinture verte gagnerait à être relancé, pour réhabiliter les terres dégradées malgré la promulgation d'un arrêté interdisant les labours dans les zones steppiques, relevant de la wilaya de Sidi Bel-Abbès, sauf dans certaines zones d'épandage. Cette bande verte appelée réserve naturelle, le long des frontières avec Naâma, Saïda, El Bayadh et Tlemcen, constituera, une fois concrétisée, un atout pour freiner l'avancée du désert, d'une part, et la protection des parcours, d'autre part. L'Etat a beaucoup dépensé pour préserver les zones steppiques. A titre d'exemple, 98 milliards de centimes ont été alloués par le passé au développement de la steppe dans la wilaya de Sidi Bel-Abbès. Plusieurs projets initiés dans le cadre du développement des zones steppiques inscrits au programme, ont été approuvés, touchant l'ensemble des communes au nombre de 24 relevant des daïras de Merine, Merhoum, Ras EL Ma et Tellagh. Or, malgré ces dépenses et ces projets, le sable avance toujours. La steppe se dégrade. Et seules des mesures concrètes et rigoureuses peuvent apporter des résultats.




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