Que de regrets !

On se mord les doigts d'avoir raté la qualification à la CAN-2012. Et on se les mord encore une fois de n'avoir pas opéré de changement juste après le Mondial.
On regrette aussi d'avoir commis les mêmes erreurs que celles de 1982 et 1986. Comme de mauvais élèves, on n'a jamais appris les leçons et le résultat est là. L'Algérie est recalée pour avoir amasser les mauvaises notes. Que de regrets, même si ceux-ci ne servent plus à rien. Bien plus, ces regrets sont autant fort de voir le visage montré par l'équipe nationale devant la Centrafrique. Une métamorphose tardive mais qui, au moins, a montré que cette équipe avait toutes les possibilités d'aller à cette CAN si les responsables de notre football avaient réagi juste après la sortie du Mondial. Notre équipe nationale pouvait facilement aller à la CAN comme l'a soutenu Halilhodzic mais les atermoiements de ces responsables lui ont été fatals. Ça ne sert pas à grand-chose de se lamenter ni de pleurnicher sur son sort mais on ne s'en prend qu'à nous-mêmes d'avoir agi en dilettante et d'avoir compris tardivement que le changement s'imposait de lui-même. Bref, l'Algérie est éliminée et dans très peu de temps, elle entamera les éliminatoires de la CAN-2013 et du Mondial-2014, et la question qui se pose est celle relative à nos chances de qualification. Si on revient un peu en arrière, on serait tenté d'affirmer que ces chances sont minimes sinon inexistantes mais l'arrivée de Halilhodzic à la tête de l'équipe nationale et les changements constatés en seulement deux matchs, redonnent un peu d'espoir et laisse augurer un avenir meilleur. Le match de la Centrafrique réinstalle de l'optimisme même si un travail colossal attend l'équipe nationale. Maintenant que l'élimination est consommée, les responsables doivent se rendre à l'évidence qu'une équipe nationale, même constellée de stars, a une durée de vie très courte et que le rajeunissement est indispensable si on veut toujours être de la fête.