Algérie

Que d'embouteillages !



Que d'embouteillages !
Depuis quelques mois, pour accéder au centre-ville de Médéa ou continuer sa route sur la RN1 à partir du rond-point situé au lieudit Cheikh Benaïssa à Ouezra, il faut suivre une longue « file d'attente » étalée sur plus de 2 km. De tels désagréments ne touchent pas seulement les personnes désireuses de rejoindre le centre-ville de Médéa, mais aussi celles qui poursuivent leur chemin sur la RN1, vers Blida, Alger et les autres wilayas. La raison de ces perturbations est le mouvement incessant des engins de transport de matériaux de construction quittant ou accédant aux chantiers limitrophes, notamment ceux du nouveau pôle urbain de Chlaâlaâ ou celui du pôle universitaire situé au même endroit. Ce faisant, les usagers de la RN1, déjà stressés par le manque de fluidité de la circulation à chaque abord d'un centre urbain, n'ont d'autre alternative que d'espérer la réception, dans les plus brefs délais, du tronçon qui relie cette route nationale à partir du rond-point de Cheikh Benaïssa à la localité de Ghzaghza. Cela, escompte-t-on, va épargner aux routiers quelque 5 km de distance. La réception de ce tronçon, selon quelques habitués de la RN1, n'a que trop tardé, puisque les grands travaux ont été complètement achevés il y a presque une année de cela.Des affaissements de terrain enregistrés durant l'hiver 2008, nous dit-on, expliquent l'ajournement de la réception de l'ouvrage en question. Par ailleurs, d'aucuns, parmi les usagers de la RN1, ont certainement constaté de visu, à l'entrée est de la ville de Médéa, que la logique du bricolage a « la peau dure », puisque le replâtrage à la provisoire est toujours de mise. En effet, des trottoirs, qui viennent tout juste d'êtres complètement pavés, ont été de nouveau « éventrés » par une longue tranchée, qui abritera des câbles électriques, téléphoniques ou un quelconque autre ouvrage. « La réalisation des travaux obéissent, en principe, à un schéma déjà préconçu, qui intègre ce genre de tâches. Il ne s'agit pourtant pas d'une démarche sophistiquée, mais la perte de temps, de l'effort et de l'argent du contribuable continuent quand même », s'est exclamé un citoyen.Plus en aval, toujours sur la RN1, les bouchons, pour une raison ou une autre, se multiplient de jour en jour. A l'occasion d'un week-end bien ensoleillé, les Gorges de la Chiffa grouillent de visiteurs en quête d'une bouffée d'air frais, ce qui fait passer le temps du trajet entre Blida et Médéa de 50 minutes ordinairement à presque deux heures, et parfois plus.


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