Algérie

"Que ceux qui en doutent..."




Le président de la République répond à ceux qui font de ce fléau leur cheval de bataille pour discréditer l'Etat algérien.Dans son message à la nation, le président de la République a tenu à réparer un tort qui donne de l'Algérie l'image d'un pays rongé par la corruption. Cette «réputation» qu'illustrent les nombreux procès pour détournement et corruption traités par la justice algérienne ces derniers mois, est surfaite pourrait-on dire. En effet, pour le chef de l'Etat, «il importe de dire que l'Algérie n'est pas un champ de prédilection de la corruption».Le président Bouteflika reconnaît que «ce fléau s'est malheureusement infiltré dans notre pays», mais assure que la Justice algérienne travaille à pourchasser les corrompus où ils se trouveront. En effet, dans son message le président de la République est formel. Le fléau de la corruption «est aussi combattu sévèrement avec le glaive de la loi.»Cette affirmation repose sur du concret, puisque le chef de l'Etat invite «ceux qui en douteraient», à prendre «connaissance du rapport élaboré sur notre pays dans ce domaine, par l'instance des Nations unies chargée du suivi de la mise en oeuvre de la Convention internationale pour la prévention et la lutte contre la corruption».Par cette déclaration, le président de la République répond à ceux qui font de ce fléau leur cheval de bataille pour discréditer l'Etat algérien. Bouteflika s'adresse également aux Algériens pour les amener à ne pas croire les mauvaises langues et confirmer par eux-mêmes la bonne notation dont bénéficie leur Etat auprès des instances internationales sur la question de la lutte contre la corruption.Il s'agit de comprendre, à travers le propos du président de la République sur cette question précisément, que l'Etat algérien n'est pas structurellement corrompu. Les actes de corruption, lorsqu'ils sont révélés sont traités par les instances judiciaires habilitées. En d'autres termes, les corrompus ne sont pas protégés par la République, quand bien même ils en existent à tous les échelons de la responsabilité économique et politique.Le message du président et l'allusion faite à l'instance des Nations unies chargée du suivi de la mise en oeuvre de la Convention internationale pour la prévention et la lutte contre la corruption sont autant d'éléments que le président met à la disposition de la société pour qu'elle ne se laisse pas entraîner dans des terrains «boueux» par des personnages qui, sous couvert de lutte contre la corruption, cherchent à briser les liens des Algériens avec leur Etat.On aura donc compris que le président de la République rassure les Algériens sur le fait que la République lutte contre la corruption, c'est son rôle et le citoyen peut le constater de visu. Les récents procès en sont des preuves éclatantes. Même si certains observateurs trouvent encore à y redire.




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