Algérie

Quatre putschs en 50 ans



En avril 1974, le Niger connaît son premier putsch, mené par Seyni Kountche contre le président Diori Hamani, pour diriger le pays jusqu'à sa mort en 1987. Ali Saibou lui succède et, en septembre 1989, instaure une nouvelle Constitution qui consacre la primauté au parti unique, le Mouvement national de la société de développement (MNSD). Mahamane Ousmane lui succède démocratiquement en 1995, mettant fin à un régime d'exception et marquant l'entrée au pouvoir de l'opposition. Une année plus tard, le deuxième coup d'Etat, mené par Ibrahim Baré Mainassar, met fin à trois ans de régime démocratique et à onze mois de cohabitation houleuse entre le président et le Premier ministre. Le nouveau Président prend le pouvoir à la tête d'une junte, avant de consacrer son régime par un scrutin contesté par l'opposition.En avril 1999, confronté à une grave crise politique, Mainassar est assassiné à l'issue d'un coup d'Etat, le troisième, auquel a pris part Mamadou Tandja. Ce dernier est élu en décembre 1999, puis réélu pour un second (et ultime) mandat en 2004. Quatre mois avant l'expiration de ce dernier, il amende la Constitution, fait sauter le verrou de la limitation de son règne et surtout obtient une rallonge de son pouvoir de trois ans. Des décisions qui soulèvent la contestation générale de l'opposition, qui boycotte les élections législatives. Le 18 février 2010, le quatrième coup d'Etat l'écarte du pouvoir dans la violence.


Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Nom & prénom
email : *
Ville *
Pays : *
Profession :
Message : *
(Les champs * sont obligatores)